Merci Maman! (Luke Hemmings)

Chapitre 64

« ...Nous vous remercions d'avoir choisi notre compagnie et à bientôt »

Je soufflai un bon coup et ralluma mon portable pour voir la réponse de Luke.

''Je ne sais pas quoi te dire à part que je t'aime <3''

Je n'ai pas pu laisser mon portable en mode avion et écouter de la musique le long du trajet à cause de la vieille dame totalement parano à coté de moi qui a fait de mon vol un enfer. C'était une anglaise qui partait voir sa petite ville qui vivait à Alger.

Durant le vol, elle me bombardai de question et épia ma ville comme pas possible. Oh mon dieu, que c'était horrible.

Au début, quand elle s'assit à coté de moi, j'étais entrain d'envoyer avec un petit sourire nostalgique un message à Calum, Ashton et Michael. Ensuite, je tapais un long message pour Luke et quand j'appuyai sur envoyer, mon cœur fit un bon et les larmes recommencèrent à perler sur mes joues

- ... : « Pourquoi tu pleures ? »

J'écarquillai les yeux en entendant l'étrange voix qui m'interpella alors j'essuyai la surface de mes yeux avec la marche de la veste de Luke et je tournai la tête à droite pour que c'était la dame en question qui me parlait.

''Je lui parle en français ou en arabe et je lui dis que je ne comprend pas l'anglais ? Ah mais non, mon message était totalement en Anglais. Merde''

je cherchai quelque chose de plus ou moins rationnel à lui répondre, sans pour autant lui balancer ma vie.

- « Je suis simplement triste que mes vacances ici soient fini »

- ... : « Je vois. Mais qu'est ce qui vous rend aussi triste »

- « Je viens de vous le dire, c'est parc- »

- ... : « J'avais comprit, merci. Mais je veux savoir ce qui a rendu ces vacances ci spécial au point d'en pleurer »

''Remballe-la, remballe-la''

Mais en même temps, elle avait limite l'age de ma grand-mère et lui manquer de respect aurait été vraiment mal vu.

- « Je les ai passé avec des gens que j'aime beaucoup et que je ne reverrai pas avant longtemps »

- ... : « Vous mentez »

- « Je vous demande pardon ?! »

Et elle passa le reste du vol à me poser des tas de questions sur ma vie et à me contredire sur plein de choses. A la gauche de cette vieille dame était assise un fille au cheveux couleur caramel et aux yeux claire qui devait avoir dans la vingtaine et qui est également passer au question interminable et sans but de la vieille dame.

- « Mon dieu... », soufflais-je

- ... : « Tu parles français ?»

- « Je suis française, et toi ? »

- ... : « Aussi »

- « Nelly, enchanté »

- ... : « Florence, de même »

«''That's impolite to talk in front of me just like i didn't existe in a language that i don't understand. Do you know it ?! »

(C'est impoli de devant moi comme si je n'existais pas dans une langue que je ne comprends pas. Vous le savez?!)

- Florence : « Roh, ferme la, gros croûton », s'exclama-t-elle en français.

Je répondis poliment à la vieille dame que j'étais française et que je n'avais pas à parler sa langue et qu'elle n'avait qu'à changer de place avec moi et Florence si elle ne supportait pas nos échanges. Et c'est ce qu'elle fit.