Chantage brûlant

Chapitre 27

Le retour de Pansy dans la Grande Salle provoqua un concert de murmures, surtout parce qu'elle était entre Drago Malefoy et Harry Potter. Le fait que Harry ait enlacé ses doigts aux siens et qu'il dépose un léger baiser sur ses lèvres avant de rejoindre sa table avait provoqué un brouhaha impressionnant, qu'il ignora stoïquement.

Il s'installa en silence face à Hermione et il sourit à son amie en réponse à son sourcil levé. Elle roula des yeux et commença à manger, tandis que Harry faisait de même, tout en ayant l'œil sur la table des Serpentard.

Harry entendit Ron et Ginny marmonner, visiblement furieux contre lui, mais il les ignora, trop inquiet pour gaspiller son énergie à leur faire entendre raison.

*

Avant cette entrée remarquée, Pansy avait longuement hésité. Elle savait que cette scène serait rapportée à son père — il y avait assez d'enfants de Mangemorts à Poudlard pour qu'il sache tout de ses faits et gestes. Harry et Drago avaient visiblement passé du temps à se voir, puisqu'ils semblaient en avoir débattu avant de lui en parler.

Elle aurait dû être furieuse, puisqu'habituellement elle détestait être traitée comme une fragile petite chose. Mais sa chute l'avait effrayée et elle avait encore des effets secondaires qui la laissaient bien trop faible à son goût.

Si elle avait craint que l'un des deux garçons n'essaie de lui dicter sa conduite sous prétexte de la protéger, elle se détendit en se rendant compte que Drago la connaissait assez pour lui laisser les rênes de sa propre vie et que Harry semblait la comprendre parfaitement.

Finalement, elle avait accepté l'idée de s'afficher publiquement. Harry semblait persuadé que la personne qui s'en était pris à elle ferait une erreur, mais il lui jura qu'il ne la quitterait pas des yeux, et qu'il s'assurerait que personne ne puisse la blesser.

En prenant place à sa table, ignorant le sourire moqueur de Daphné, Pansy se rendit compte qu'elle lui faisait confiance. Assez pour lui confier sa vie.
Son amie se pencha vers elle et murmura, avec un rire dans la voix.
— Pansy chérie... L'héritier Malefoy et le Survivant ? Rien que ça ? Tu as des goûts de luxe.

Elle grogna, mais elle ne put s'empêcher de sourire en jetant un bref coup d'œil en direction de la table des Gryffondor. Harry mangeait, mais ses yeux étaient fixés sur elle. Aussi, elle se redressa et eut un sourire supérieur.
— Tu sais bien que je n'aime que le meilleur...
Daphné gloussa et retourna à son assiette. Pansy pour sa part fronça le nez, nauséeuse et picora dans son assiette, un peu inquiète.

Près d'elle, Drago se tenait droit, le visage fermé et mangeait sans un mot. Elle se souvint de la Marque sur son bras, et elle sentit sa gorge se nouer. Son ami lui jeta un bref coup d'œil en coin, et il passa la main sous la table pour lui presser le genou, comme pour la rassurer.

Personne n'aurait pu deviner l'échanger muet qui venait d'avoir lieu, mais Pansy repoussa son assiette, l'appétit coupé. En voyant Harry se lever et se diriger vers la porte de la Grande Salle, elle souffla de soulagement et se leva pour le rejoindre.

Leur sortie fut abondamment commentée — autant que leur entrée — mais Pansy ne s'en souciait pas. Elle tira Harry jusqu'à une salle déserte et l'y poussa, pour se jeter dans ses bras et l'embrasser avec désespoir.

*

Comme toujours, les baisers de Pansy effacèrent de son esprit tout ce qui n'était pas elle. Cependant, Harry eut la présence d'esprit de fermer la porte d'un sort avant de se laisser aller contre elle.

Il répondit à ses baisers avec douceur, craignant de la blesser, mais elle était fébrile et agitée. Elle le poussa brusquement contre le mur, et posa la main sur son sexe dressé. Il haleta, mais serra les poings pour se contenir.

Avec une lueur de colère dans le regard, Pansy le serra légèrement — assez pour le faire grimacer — et grogna, furieuse.
— Je ne suis pas en sucre, Potter ! Arrête de me traiter comme une petite chose fragile !

Il haleta, et ses yeux s'assombrirent. Visiblement, voir Pansy dominer leurs échanges l'excitait toujours, et il l'attira vers lui fermement, pour lui donner un baiser bien moins sage que les précédents.

Pansy lui mordit légèrement la lèvre, gardant sa main sur sa virilité et Harry gémit. Bien moins timide qu'à leurs débuts, il passa la main sous son corsage, remontant jusqu'à sa poitrine. Lorsqu'il passa son pouce calleux sur son mamelon hyper sensible, Pansy se cambra avec un halètement de pur plaisir.

À l'aveugle, elle batailla avec le pantalon de Harry, jusqu'à le déboutonner. Elle le baissa à demi, ainsi que son boxer, pour exposer sa verge en érection. Elle interrompit le baiser pour le regarder et baissa les yeux sur son sexe.
Elle lui sourit et l'empoigna avec douceur, le caressant doucement, ses yeux allant de ce sexe masculin entre ses mains, jaillissant d'une toison noire, au visage de Harry, empourpré, les yeux brillants, la regardant comme si elle était une déesse.

Il pinça légèrement le bout de son sein, et elle serra sa verge plus fort, accélérant ses va-et-vient. Harry gémit en projetant ses hanches vers elle, déplaçant sa main pour que sa paume englobe son sein.

Puis, haletant, il ôta sa main, et elle se retint pour ne pas grogner de déception. Cependant, lorsqu'il commença à déboutonner son chemisier blanc, elle lui sourit, et le laissa faire, ralentissant ses mouvements.
Il exposa sa poitrine pâle emprisonnée dans une délicate dentelle blanche, et il la regarda, fasciné, visiblement au bord du gouffre.

Caressant les bords de son soutien-gorge d'un doigt tremblant, il l'attira dans un baiser exigent, presque désespéré. Pansy continua de le masturber, accélérant malgré elle ses mouvements lorsqu'il sortit un sein de sa lingerie pour en prendre l'extrémité en bouche, la suçotant avec douceur.

Avec l'envie d'aller plus loin encore avec lui, juste avec lui, avec l'impression que son bas-ventre était en feu, Pansy gémit de plaisir. La bouche de Harry sur sa peau nue, le contact de son sexe dans sa main, leurs halètements mutuels la grisaient jusqu'à ce que Harry se tende brusquement, jouissant dans un soupir satisfait, son souffle chatouillant la poitrine de la jeune femme.

Harry enfouit son visage entre les seins de la jeune femme, et la serra contre lui, l'enveloppant dans une étreinte ferme. Pansy se laissa aller passant sa main libre dans les cheveux en bataille de Harry, le cœur battant follement, mais se sentant plus vivante que jamais.