Harry avait l'impression d'être en feu. Il était nu, dans un bain agréablement brûlant, en compagnie de Pansy Parkinson. La très désirable Pansy. Celle qui occupait tous ses rêves et fantasmes depuis quelques semaines maintenant, celle qui l'avait mené à l'orgasme plusieurs fois, celle qu'il avait appris à aimer jour après jour
Il était déjà tendu en arrivant dans la salle de bain des préfets, mais l'arrivée de la jeune fille l'avait rendu presque fou de désir. Elle s'était déshabillée devant lui, sans le quitter des yeux, et il n'avait pu que l'admirer, se sentant durcir comme jamais.En voyant de la crainte dans ses yeux clairs, il s'était retourné pour lui faire comprendre qu'il ne l'obligeait en rien. Elle pouvait se rhabiller et partir, il ne lui en voudrait pas. Ça avait probablement été la chose la plus dure à faire, la quitter des yeux, cesser de l'admirer. L'entendre bouger, sans pouvoir la regarder. Il s'était forcé à respirer calmement, alors que son cœur battait à toute vitesse, menaçant d'exploser sous la tension, et que son pénis se faisait presque douloureux à cause de l'excitation.
Il haleta presque en l'entendant descendre dans l'eau et il s'interdit de la regarder, l'attendant simplement. Il avait l'impression d'être dans un rêve éveillé, mais il s'obligea à se calmer un peu pour ne pas l'effrayer.
Enfin, elle fut à ses côtés. Il tourna lentement la tête, le souffle court, et il croisa son regard, incapable de ne pas lui sourire. Il y avait un peu de peur dans ses yeux clairs, aussi, il prit sa main et enlaça leurs doigts, en faisant attention de ne pas la toucher plus.
Pansy sembla d'un coup se détendre et elle soupira avant de faire un mouvement pour coller leurs épaules.
Il murmura, avec un ton suppliant, au bord du gouffre.
— Pansy...Elle s'approcha et il sentit ses seins ronds et fermes, et surtout brûlants et doux, appuyer sur son bras. Elle déposa un baiser sur sa joue, avec douceur, et répondit, dans un souffle en embrassant de nouveau sa joue.
— Tout va bien.Il gémit malgré lui et tourna la tête, les yeux dilatés à l'extrême, le souffle court. Pansy se pencha pour l'embrasser, picorant doucement ses lèvres avant de mêler leurs langues en un baiser lent et tendre.
Sa main libre se posa sur la joue de Harry puis descendit en une lente caresse, explorant ses épaules et son torse du bout des doigts, laissant parfois ses ongles le griffer légèrement, provoquant des traînées brûlantes de désir qui le faisaient se tortiller d'envie.Ils se séparèrent un instant, se tournant face à face sans se toucher encore, comme si leur nudité était un obstacle qu'ils craignaient de franchir. Pansy lui sourit, la main toujours sur sa poitrine, caressant distraitement ses muscles fermes.
Harry soupira et lâcha sa main pour lui caresser la joue avant de l'attirer pour un nouveau baiser. Pansy se cambra légèrement, et la main de Harry se posa sur un sein. Elle gémit bruyamment, intensifiant le ballet de leurs langues. Après une seconde d'hésitation, la seconde main de Harry — tremblante, mais décidée — engloba son autre sein et elle s'agrippa à lui, comme si sa vie en dépendait, le griffant légèrement sans qu'il ne semble en être gêné.
Depuis qu'elle était en âge de comprendre les relations amoureuses, Pansy avait toujours cru que seuls les hommes pouvaient être débordés par leur désir, qu'ils étaient les seuls à pouvoir perdre la tête. Cependant, en cet instant, elle se rendait compte qu'elle voulait plus de Harry, qu'elle brûlait de le toucher entièrement et de sentir ses mains à lui sur son corps. Elle bougeait contre lui, pressée de sentir plus de contacts, pressée de le laisser faire ce qu'il voulait d'elle...L'esprit embrumé par la nécessité de plus, elle se colla contre lui, sentant pour la première fois son sexe érigé contre son ventre, se brûlant presque à la chaleur de sa peau.
Harry laissa échapper un long grognement et se raidit, s'écartant d'elle pour haleter, la fixant comme si elle était la seule femme au monde. De son monde.Elle lui caressa la joue et s'appuya sur ses épaules, se collant à nouveau contre lui, tandis qu'il passait ses mains dans son dos, la touchant avec tendresse.
Harry ferma un instant les yeux, puis souffla lentement.
— Pansy... attend...
Le jeune homme rougit et soupira, avant de tourner la tête, mal à l'aise. Puis, il se mordilla la lèvre et chuchota.
— Je... je n'ai jamais...Elle attrapa ses joues pour le forcer à la regarder et elle déposa un baiser tendre sur sa joue. Elle lui sourit, un peu hésitante et murmura.
— Moi non plus.Il écarquilla les yeux de stupeur, et elle gloussa, amusée.
— Tu pensais que j'étais très expérimentée ? Que je faisais ça avec d'autres ?Harry grimaça et haussa les épaules.
— Je... Je pensais que tu avais déjà... Enfin, peu importe... C'est... Tu semblais tellement... à l'aise.
Pansy déposa un baiser sur ses lèvres, attendrie.
— Calme-toi, Harry. J'ai envie d'être avec toi. Je suis venue, sans y être obligée. D'accord ?
Il sourit et secoua la tête avec amusement.
— Ça ne devrait pas être moi qui te rassure plutôt ?Pansy rit.
— Ce sexisme, Potter ! C'est juste que tu m'as l'air particulièrement émotif et particulièrement... tendu.Il posa son front contre celui de la jeune fille et il ricana.
— Tu n'imagines même pas à quel point. Je veux juste être certain que tu ne fasses pas ça pour...
Elle le coupa, le fixant sérieusement, s'écartant légèrement pour être certaine qu'il soit convaincu qu'elle était parfaitement sérieuse.
— J'ai envie d'être ici. Je ne fais pas ça pour te remercier ou pour te demander quelque chose, j'ai juste envie de passer un moment avec toi. Ça te va ?Il grogna et secoua la tête, la rapprochant contre lui et haletant quand leurs corps entrèrent une fois de plus en contact.
— Tu me rends dingue. Tu n'imagines même pas à quel point...Avec un sourire mutin, la jeune fille laissa glisser sa main sur ses abdominaux, jusqu'à son érection qu'elle caressa lentement, sans le quitter des yeux. Elle murmura, les yeux dilatés par l'envie.
— J'en ai une assez bonne idée en fait.Son rire amusé se perdit dans un gémissement sonore quand elle serra légèrement son pénis, et il empauma les fesses de la jeune fille pour la plaquer contre lui. Il plongea son visage dans son cou, sans se rendre compte qu'il lui laissait un magnifique suçon violacé.
Pansy se cambra et se frotta légèrement contre lui, avant d'empoigner ses cheveux, les tirant légèrement. Elle murmura à son oreille, le rendant littéralement fou de désir.
— Harry... j'ai tellement envie de toi...
Le jeune homme commença à parcourir son corps de ses mains, ivre de la douceur de sa peau, et Pansy ondulait contre lui, se laissant aller totalement, heureuse de découvrir ces sensations nouvelles avec Harry. En cet instant, ils étaient seuls au monde, il n'y avait plus de maisons, plus de rivalité. Il n'y avait plus de guerre ni de danger.
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Chantage brûlant
Fiksi PenggemarHarry Potter connaissait les responsabilités qui pesaient sur ses épaules, et il était déterminé à faire de son mieux. Habitué à se débrouiller, il ne s'attendait pas à trouver une aide inattendue et surprenante sur sa route, pas plus qu'il n'imagin...