Chapitre 53

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Pansy se redressa en fixant Harry, avec un sourire enjôleur. Oubliant toute pudeur, elle ôta son tee-shirt, exposant sa poitrine nue. Sous elle, elle sentit le sexe de Harry tressaillir et elle eut un sourire carnassier, fière d'elle.

Harry caressa sa taille, avant de monter vers sa poitrine, prenant son temps pour explorer sa peau chaude et douce. Elle se cambra, alors qu'il arriva à ses seins, les caressant, titillant ses mamelons de son pouce.
Elle haleta et grogna laissant sa tête tomber en arrière, bouche ouverte, s'offrant totalement.

Les mains de Harry quittèrent sa poitrine un instant pour redescendre sur son ventre et elle se redressa. Elle se releva, fixant Harry, toujours allongé sur le lit et quitta son pantalon. Son regard affamé l'excitait et elle lui sourit, haussant un sourcil moqueur.

Il se mordilla la lèvre, haletant. Elle approcha la main de son sous-vêtement, en effleura le bord, mais elle ne put s'empêcher de rougir légèrement, mal à l'aise à l'idée de s'exposer ainsi.
Harry lui adressa un sourire complice et elle prit une grande inspiration, oubliant ses inquiétudes. Elle se débarrassa de sa culotte et avança vers Harry, totalement nue.

Il s'était figé, la regardant intensément. Elle se pencha vers lui pour déposer un léger baiser sur ses lèvres et ses mains caressèrent ses épaules, descendirent sur son torse, effleurèrent ses légers abdominaux avant d'attraper la ceinture de son pantalon de pyjama.

Il hoqueta, mais leva légèrement les fesses, coopérant pleinement, et elle le déshabilla lentement.

Pansy rougit en se rendant compte qu'il ne portait rien sous son pantalon. En ôtant le vêtement, ses cheveux caressèrent sa verge et Harry haleta, gémissant sourdement à la sensation.
Elle remonta lentement, déposant un baiser sur sa cuisse, et les hanches de Harry se soulevèrent alors que la joue veloutée de Pansy caressait son sexe dur.

La jeune femme ne se sentit pas assez assurée pour se montrer plus entreprenante et elle continua de remonter, parsemant son torse de baiser, grimpant sur le lit au-dessus de lui.
Harry la tira contre lui, la pressant contre lui et elle remua en sentant son pénis contre son ventre. Il l'embrassa avec fougue avant de rouler sur le lit, la fixant dans les yeux.

Il se redressa sans la quitter des yeux et passa ses mains sur elle, alors qu'elle se tortillait d'envie. Il s'immobilisa lorsqu'il atteignit ses cuisses et les lui écarta avec douceur. Elle agrippa son poignet pour le tirer à elle, le retenant contre elle en croisant ses jambes dans son dos.

Harry souffla doucement, comme pour se calmer un peu et il leva la main pour caresser sa joue avec une tendresse qui amena les larmes aux yeux de Pansy. Il murmura avec douceur.
— Je t'aime Pansy Parkinson.

Elle se figea, les yeux brillants, puis cligna des yeux avant de répondre aussi doucement, de la même façon.
— Je t'aime Harry Potter.

Il laissa échapper un léger rire heureux, l'attirant pour un baiser délicat. Rapidement, cependant, Pansy eut envie de plus. Eut besoin de plus.

Elle se frotta contre lui, sentant son sexe s'humidifier alors que la chaleur montait en eux. Harry grogna légèrement et l'une de ses mains descendit jusqu'à sa vulve, l'effleurant avec délicatesse, encore hésitant.
Elle se contracta et chuchota.
— Viens, viens en moi.

Harry hésita une fraction de seconde et se souleva, saisit son sexe pour le diriger vers son entrée. Il s'enfonça lentement en elle, alors que Pansy le fixait, ne voyant que lui. Il s'immobilisa un instant avant de commencer à se retirer lentement.

Pansy geignit le griffant légèrement, et se souleva légèrement, comme pour lui dire d'aller plus vite. Son expression nécessiteuse suffit à faire basculer Harry. Il commença à accélérer ses va-et-vient, haletant, alors que Pansy se cambrait, gémissant encore et encore, les ongles plantés dans son dos.


La jeune fille sentait son corps se crisper, comme si elle allait exploser. Voir Harry balbutier son prénom, avec ce regard plein d'adoration, la fit basculer et elle laissa échapper un léger cri en se tendant, tous ses muscles contractés, se serrant autour du sexe de Harry, l'enfermant dans sa moiteur brûlante.

Harry gémit longuement et sentir Pansy l'enserrer en elle lui fit atteindre son apogée. Il s'enfonça une dernière fois en elle, se crispa avec un soupir comblé, avant de se laisser retomber contre elle, la serrant dans ses bras avec un soupir fatigué, mais ravi.


Ils restèrent longuement enlacés, reprenant leur souffle, refusant de se lâcher. Ce fut leurs estomacs qui les rappelèrent à l'ordre, et ils gloussèrent comme des enfants. Ils se levèrent, faisant fi de leur nudité, pour se précipiter dans la salle de bains.

La petite douche était suffisante pour les accueillir tous les deux, et ils se lavèrent mutuellement, avec tendresse, en plaisantant et en s'embrassant beaucoup. Après un long moment, ils finirent par émerger de la salle de bains, détendus et plus complices que jamais. Ils enfilèrent des vêtements confortables et Pansy prit dans la malle de Harry l'un de ses pulls tricotés par Molly Weasley, aimant porter quelque chose lui appartenant.

Ils déjeunèrent rapidement — il avait suffi que Harry parle de manger pour que les plats apparaissent sur la table.

Finalement, ils s'installèrent ensemble dans un fauteuil, Pansy blottie contre Harry, sur ses genoux. Il la tenait fermement, et reprit le livre prêté par Rogue. Il y avait peu de sorts qu'il ne connaissait pas, cependant les stratégies du duel étaient décrites avec soin et le jeune homme devait avouer qu'il aimait ce genre de lecture.

De temps en temps, il perdait le fil de sa lecture, parce que Pansy déposait des baisers dans son cou en gloussant, le distrayant efficacement.


Avec un rire, Harry finit par poser le livre près de lui pour répondre aux baisers de Pansy. Elle se déplaça légèrement pour se placer à cheval sur lui, les bras noués autour de son cou.
Harry posa une main dans son dos et l'attira plus près de lui, tirant un gémissement de Pansy. Son autre main passa sous le pull, effleurant la peau douce, quand ils furent tirés de leur bulle par un grattement de gorge.

Ils sursautèrent brusquement, pris en faute et se tournèrent vers la porte pour y découvrir un Drago Malefoy écarlate et gêné. Il les fusilla du regard, avant de renifler d'un air agacé en les toisant. Il croisa les bras sur sa poitrine et haussa un sourcil.
— Sérieusement ?

Chantage brûlantOù les histoires vivent. Découvrez maintenant