Chapitre 68 : Un mois d'amour.

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Samedi 29 décembre 1984.

Nous sommes le 29, cela fait maintenant un mois que je vis un vrai conte de fées avec l'homme que j'aime. Je viens à peine de me réveiller et remarque rapidement que Billy n'est pas près de moi. Je vais pour me lever, mais la porte s'ouvre et il arrive avec un plateau à la main.

— « P'tit dej au lit pour ma reine.
— Oh Billy... C'est beaucoup trop mignon. »

Il s'avance près de moi et dépose le plateau délicatement sur le lit et s'assoit. Il y a tout plein de belles choses à grignoter.

— « Tu avais tout prévu, hein ?
— Oui, je me suis levé tôt pour tout préparer en espérant que tu ne te réveilles pas avant que je puisse finir.
— Merci beaucoup. Ça me touche énormément. Je suis tellement heureuse.
— Je t'aime. Je ferais n'importe quoi pour ton bonheur. Allez, il faut que tu manges maintenant.
— Ça à l'air délicieux. Qu'est-ce que tu as prévu pour aujourd'hui ?
— Alors, je sais que tu adores les balades en forêt donc on pourrait en faire une ce matin, ensuite on passera l'après-midi à la salle d'arcade comme prévu et ce soir... Surprise.
— Mais depuis quand tu es autant organisé ? Je n'en reviens pas.
— Je deviens comme toi apparemment. Je voulais vraiment te faire plaisir et que tu passes un merveilleux week-end.
— Et c'est le cas. Je suis comblée et ce petit dej est super bon. »

On prenait notre temps pour manger en parlant de tout et de rien. On allait ensuite prendre une douche et se préparer pour aller faire cette petite balade en forêt. Billy m'a dit de me couvrir, car il faisait quand même assez froid.
La forêt contournait le lac et elle avait l'air immense. On marchait, main dans la main.

— « Tu es sûr qu'on ne va pas se perdre Billy ?
— J'ai un bon sens de l'orientation.
— Tant mieux, parce que ce n'est pas mon cas.
— Alors ne lâche pas ma main et fait surtout attention à où tu mets les pieds.
— Ouais, tu as raison.
— Tu n'as pas froid ?
— Non, pour le moment ça va. »

On a fait une balade d'environ 1h30 et les paysages que j'ai vus étaient magnifiques. On a même aperçu quelques animaux sauvages beaucoup trop mignons.
On est rentrés au chalet pour déjeuner rapidement et filer à la salle d'arcade. Il faut absolument que je raconte ça à Max.

— « Cette salle d'arcade est immense Billy !
— Tu m'étonnes. Il y a pleins de trucs à faire c'est cool.
— Il faudrait que j'emmène Maxine ici un jour.
— Elle serait ravie effectivement. »

On passait toute l'après-midi à faire des jeux d'arcade et c'était génial, je me suis tellement amusée. J'ai presque tout essayé avec Billy et franchement, on n'a passé un super moment.
On est rentrés vers 18h30 et Billy vient de me dire qu'il allait m'expliquer ce qu'on allait faire ce soir alors je suis impatiente.

— « Alors, je veux savoir ! Dis-je.
— Calme-toi madame l'impatiente. Je vais t'expliquer. Alors, c'est quelque chose de simple, mais on va aller faire un pique-nique près du lac et devant un magnifique coucher de soleil.
— Mais c'est incroyable, oh, mon dieu Billy, j'adore les couchers de soleil !
— Je m'en doutais. Tu m'aides à tout préparer pour le pique-nique ?
— Avec plaisir. »

J'étais tellement excitée de voir un coucher de soleil que je débordais d'énergie pendant que Billy se payait ma tête. Une fois que tout était prêt, on sortait pour aller s'assoir près du lac et manger devant ce paysage incroyable.

— « Le soleil est en train de se coucher, on arrive pile à l'heure. Me disait Billy.
— Regarde les couleurs du ciel, c'est incroyable. »

Point de vue de Billy.

Elle avait des étoiles dans les yeux et cela me rendait tellement heureux. Le soleil se couchait petit à petit et le spectacle était magnifique, Caitlin était émerveillée et elle s'est blottie dans ses bras pour que je la réchauffe un peu. On passait une soirée vraiment magique, juste elle et moi dans la nature. J'étais si épanoui, je ne m'étais pas senti aussi bien depuis des années, elle me comble de bonheur et je l'aime plus que tout au monde.
Une fois le soleil coucher, la nuit arrivait ainsi que le froid alors on décidait de rentrer pour tout ranger et se mettre au chaud.

Clair-obscur - TOME 1.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant