Chapitre 66 : dîner et organisation.

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Mardi 25 décembre 1984.

Les rayons du soleil qui passaient à travers mes volets me réveillaient en douceur. Pour une fois, j'étais réveillée avant Billy, il dormait encore profondément. Je me suis levée le plus doucement possible et je suis descendue voir ma mère avant qu'elle ne parte au travail.

— « Bonjour ma puce. Me disait ma mère en me voyant arriver dans la cuisine.
— Bonjour, maman, tu as bien dormi ?
— Oui, j'espère que vous aussi. Max dort encore. On a passé une superbe soirée hier.
— Oui, et Billy aussi alors je suis contente. Regarde ce qu'il m'a offert. Lui dis-je en lui montrant le bracelet.
— Il est magnifique ma chérie. Il a aimé ton cadeau ?
— Oui, bien sûr, il l'a tout de suite mise.
— Tant mieux. Dit, j'avais pensé à inviter Steve ce soir à manger, tu es d'accord ? Billy et Max peuvent rester également.
— Je pense que Max va devoir rentrer, mais j'en parlerai avec Billy et ensuite, j'appellerai Steve. Tu devrais y aller avant d'être en retard !
— Ce n'est pas grave, Joyce est toujours en retard ! À ce soir, ma puce.
— À ce soir maman. »

Elle sortait de la maison le sourire aux lèvres. J'ai passé une incroyable soirée hier, c'était beaucoup mieux que ce que je pouvais m'imaginer. Je suis dans mes pensées quand Maxine surgit tout un coup.

— « Salut ! Me dit-elle.
— Déjà réveillée ?
— Oui. Billy dort toujours ?
— Je crois. Je suppose que tu dois rentrer chez toi ?
— Oui, ma mère voulait que je sois à la maison pour 10h, enfin c'est surtout Neil qui le voulait.
— Il s'est quand même tenu tranquille hier.
— Il a voulu faire bonne impression, même s'il n'avait pas à parler de la mère de Billy. Je déteste quand il fait ça.
— Je sais, moi aussi, mais heureusement, ma mère nous a envoyés dans ma chambre. Allez, va te préparer ma puce, je vais te raccompagner. »

Je décidais d'écrire un petit mot à Billy pour lui dire de ne pas s'inquiéter et que j'étais partie raccompagner Max chez elle.
Quand Maxine fut prête, on rejoignait ma voiture. Elle est vraiment heureuse de ne plus devoir porter de robe et cela me faisait rire. Une fois arrivés, elle descendait puis me prenait dans ses bras avant de s'éloigner et de rentrer chez elle. Je remontais dans ma voiture pour moi aussi, rentrer chez moi.
J'ai ouvert la porte d'entrée et je suis tombé nez à nez avec Billy qui était littéralement torse nu dans ma cuisine. Bordel, il a un corps incroyable, je ne m'en lasserai jamais... Et tout ça, c'est à moi. J'ai vraiment beaucoup de chance.

— « Ce n'est pas parce que tu es tout seul chez moi qu'il faut en profiter, hein. Dis-je en plaisantant.
— Je viens à peine de me réveiller et de lire ton mot. Merci d'avoir raccompagné Max. Me répondait-il en s'approchant de moi. Tu as bien dormi ?
— Oui ! Il faut que je te demande quelque chose.
— Je dois m'inquiéter ?
— Non pas du tout. Ma mère veut inviter Steve ce soir pour dîner et on aimerait bien que tu restes manger avec nous.
— Comme si j'allais te laisser seule avec Harrington dans les parages.
— Ne fait pas l'enfant, je n'aime que toi.
— Je sais. Je vais rester alors. »

Il m'embrassait tendrement et son corps était encore chaud, cela se voit qu'il vient de se réveiller. Pendant qu'il prenait sa douche, je décidais d'appeler Steve.

— « Allô ?
— Salut Steve.
— Caitlin ? Pourquoi tu m'appelles aussi tôt ?
— Premièrement, joyeux Noël. Et deuxièmement, il est 10h30 passé.
— Ouais bah moi je dors jusqu'à midi.
— Tu t'es encore bourré la gueule, je me trompe ?
— Effectivement, mais c'était cool. Ta soirée s'est bien passé toi aussi ?
— Oui, on a dîné avec la famille de Billy.
— Wow, ça officialise le truc en plus. Tu as dû stresser comme une malade.
— Oui, mais ça s'est bien passé dans l'ensemble. En parlant de dîner, ça te dit de venir manger chez moi ce soir ? Vers 19h30.
— Ouais bien sûr, Billy sera là, je suppose.
— Oui, ça ne te dérange pas ?
— Non. Tu es heureuse, c'est le plus important. J'essaierai d'être à l'heure, promis. »

On continuait à discuter quelques minutes de plus et je raccrochais quand j'entendais Billy sortir de la douche. Il est entré dans ma chambre, les cheveux mouillés et toujours torse nu et putain, c'est super sexy. Il a mis un tee-shirt et s'est assis sur mon lit, près de moi. Je passais ma main dans ses cheveux.

— « Il faudrait que je te fasse un soin... Lui dis-je en observant ses ondulations.
— Hein ?
— Tes cheveux sont super secs. Vous les hommes, vous ne prenez pas soin de vos cheveux, sauf Steve évidemment. La prochaine fois je te ferai un soin.
— Même pas en rêve.
— Aller, s'il te plaît ! Tu vas voir, ils vont être doux et brillants après.
— Si tu veux, d'accord. Je ne peux rien te refuser. Mais ce sera la première et la dernière fois, Caitlin Reyes.
— Génial ! Je viens d'appeler Steve au fait. Il vient bien ce soir vers 19h30.
— Cool, je suis content qu'on arrive à se supporter maintenant.
— J'ai attendu ça pendant des mois, merci, vraiment.
— Je ferais n'importe quoi pour ton magnifique sourire. »

Il me prenait dans ses bras, j'aime tellement le sentir contre moi. Je ne me suis jamais sentie aussi bien qu'en ce moment et tout ce que je veux, c'est que cela dure éternellement. J'ai appelé ma mère au travail pour lui dire que Steve venait à 19h30 ce soir.
La journée passait assez rapidement et vers 18h30, nous avons aidé mes parents à préparer le dîner. Steve est arrivé pile à l'heure.

— « Tu as vu, je suis à l'heure !
— C'est bien Steve, tu veux une médaille ?
— Te fou pas de ma gueule, c'est dur pour moi.
— Arrête de te plaindre Harrington, tu ne sais juste pas gérer ton temps.
— Vous êtes à deux contre moi, ce n'est pas très sympa. »

On rigolait tous les 3 ensemble et cela me rendait tellement heureuse. On est finalement passés à table et il fallait que je parle de mon idée pour le Nouvel An à mes parents donc j'en ai profité que Steve et Billy soient présents.

— « Dis maman, j'aimerais faire quelque chose pour le Nouvel An à la maison. J'aimerais que toutes les personnes que j'aime soient présentes et qu'on le fête ensemble.
— Hm, d'accord, quand tu dis toutes les personnes que tu aimes, c'est-à-dire ? Me demandait ma mère.
— Alors euh... Billy et Steve évidemment, Max, Hopper, Elfe, Joyce, Will, Jonathan, Nancy, Mike, Dustin et Lucas.
— Tout ce monde ? S'étonnait mon père.
— Oui...
— Et je suppose que tu veux que ton père et moi on dégage pour vous laisser tranquille ?
— Mais non maman, vous faites partie des gens que j'aime ! Je ne vais pas inviter Jim et Joyce puis vous mettre dehors, ça n'a aucun sens.
— C'est d'accord alors, hein, Thomas, tu es d'accord ?
— Bien sûr, le bonheur de notre fille est la chose la plus importante.
— Merci, merci beaucoup ! Vous êtes partants les gars ?
— Absolument. Me disait Billy.
— Carrément. Répondait Steve. »

Génial, je suis super heureuse. Je vais encore passer un incroyable moment. Il va falloir que j'appelle tout le monde demain pour leur demander en espérant qu'ils seront disponibles.
Le dîner se finissait et Steve repartait chez lui, Billy avait décidé de rester à la maison pour dormir une nuit de plus, pour mon plus grand bonheur. C'est les vacances donc c'est pour cela qu'il peut rester souvent, il n'a pas besoin d'emmener Max à l'école.

Clair-obscur - TOME 1.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant