Chapitre 69 : Pour toujours et à jamais.

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Dimanche 30 décembre 1984.

On s'était réveillés vers 10h, on voulait faire une grasse matinée et prendre notre temps. On devait partir vers 14h. J'étais en train de ranger nos affaires pendant que Billy faisait un peu de ménage. J'avais beaucoup trop chaud avec le pull que j'avais alors je l'ai retiré pour en prendre un autre. J'étais en simple débardeur blanc.

— « Qu'est-ce que c'est que ça ? Me disait Billy qui venait d'entrer dans la chambre.
— Tu m'as fait peur ! De quoi tu parles ?
— Tes bras Caitlin... C'est quoi ces cicatrices ? »

Je me suis figée sur place, j'avais complètement oublié et mes cicatrices étaient bien apparentes. Il s'est approché de moi, il a pris mes bras et il a passé sa main sur mes cicatrices puis il m'a regardé. Je sais très bien qu'il attendait une explication.

— « Ce n'est rien. Ne t'inquiète pas.
— Je sais très bien ce que c'est, mais je veux savoir quand et pourquoi tu as fait ça.
— Billy, je t'en prie...
— Dis-moi la vérité Caitlin.
— Non, parce que tu vas te sentir coupable.
— C'est à cause de moi ?
— Putain, je m'enfonce...
— Caitlin, explique-moi !
— Ce n'est rien ok, tu sais très bien comment je réagis quand mes émotions deviennent trop fortes et quand on s'est disputé, le lendemain du jour où tu m'as giflé, je ne l'ai pas supporté, mais ce n'est pas grave, c'est du passé.
— Non... Oh non... Je suis tellement désolé...
— Billy, tu ne m'as pas forcé à le faire, ce n'est pas ta faute et ça va mieux maintenant, je te le promets. »

Il me prenait contre lui en me disant qu'il s'en voulait énormément de m'avoir fait autant de mal et je lui expliquais que je l'avais pardonné et que tout allait bien.

— « Promets-moi de ne plus jamais faire ça.
— Oui, je te le promets. Je t'aime, je suis heureuse, tout va bien.
— Je t'aime tellement, je ne veux plus jamais que tu souffres. Plus jamais. »

Il me prenait une nouvelle fois dans ses bras et on finissait par s'embrasser juste avant de reprendre nos tâches ménagères respectives. Il sait absolument tout sur moi maintenant, à part pour le monde à l'envers, mais ça, c'est beaucoup plus compliqué.
Nous sommes partis un peu avant 14h et le trajet a été beaucoup plus rapide. On est arrivés chez moi avant 17h15. Il m'a déposé puis il est retourné chez lui. Il ne peut malheureusement pas dormir près de moi tous les jours, mais il revient dès demain pour m'aider à organiser la soirée du Nouvel An. J'ai si hâte.

Lundi 31 décembre 1984.

Il est 8h30 quand je me réveille, Billy arrive vers 9h30. Ce n'est pas noël ou Halloween, je n'ai pas vraiment besoin de décorer la maison autant, mais j'ai besoin d'aller acheter des cotillons, de préparer à manger ainsi que l'apéritif et de me préparer. J'ai quand même pas mal de choses à faire et je suis stressée, mais j'essaie de me dire que je vais y arriver et que tout va bien se passer. Billy m'appelle vers 9h20 pour me dire qu'il aura sûrement du retard, car il veut lui-même aller acheter les cotillons et faire quelques courses pour m'aider. C'est un amour et cela va me permettre de gagner du temps.
Mes parents sont à la maison donc ils m'aident aussi et j'ai également quelqu'un d'autre qui vient d'arriver, Elfe. Elle voulait absolument m'aider aussi alors Hopper l'a déposée à la maison. J'étais très heureuse de la voir et on s'est tous mis au travail puis Billy est arrivé un peu après 10h.
À 16h tout était prêt. Il fallait que j'aide Elfe à se préparer avant de m'occuper de moi. Pendant que je la maquillais, Billy était parti prendre une douche et ensuite, j'y suis allé aussi.
À 18h30, on était tous prêts et il restait environ une heure avant que tout le monde n'arrive. Ils ont tous débarqué entre 19h30 et 20h. Tout le monde était là, cette soirée va être incroyable.
J'étais si heureuse de voir toutes les personnes qui me sont chères, réunies au même endroit. Je pensais que j'allais être seule toute ma vie et j'ai enfin trouvé ma place, je suis heureuse, vraiment heureuse. J'ai ma famille, des amis géniaux et l'homme de ma vie. Si j'avais su qu'il fallait que je passe par autant de souffrance pour avoir le droit à ce bonheur, je le referais sans hésiter.

— « Tout va bien ? Tu as l'air complètement ailleurs. Me disait Billy.
— Oh, non. Je commence tout juste à comprendre ce qu'est réellement le bonheur.
— Caitlin, il faut que je te dise quelque chose.
— Je t'écoute ?
— Ce n'est pas facile...
— Billy, tu commences à me faire peur.
— Non n'ait pas peur. C'est juste que je ne suis pas doué pour ce genre de chose. Enfin, j'apprends depuis peu à parler de mes sentiments sans penser que c'est une faiblesse et tout ça, c'est grâce à toi et à ton amour.
— Je ferais n'importe quoi pour toi, tu le sais.
— Et je ferais tout pour toi aussi. Ce que je veux te dire c'est que je t'aime. Je sais, je te le répète sans arrêt donc ça n'a rien de nouveau, mais je t'aime un peu plus chaque jour et je veux que notre amour dur pour toujours.
— Tu ne vas pas me demander en mariage quand même ? Dis-je en plaisantant.
— Tu accepterais si je le faisais ?
— Attends, quoi ?
— Je me moque de toi. On a le temps, mais tu accepterais ?
— Oui, avec plaisir. Mais plus tard, hein ?
— Bien sûr que oui.
— Et moi aussi je t'aime. Je t'aime plus que tout au monde. »

Il me prenait dans ses bras et je ne pouvais plus m'arrêter de sourire. Je veux ressentir ce bonheur jusqu'à la fin de ma vie.
La soirée se passait bien, les heures défilaient à toute vitesse et Steve buvait beaucoup, comme d'habitude. J'ai décidé que je voulais faire un discours, j'ai besoin de remercier toutes les personnes qui sont présentes ce soir.

— « Oh, écoutez tous, notre hôte va faire un discours !
— Merci Nancy.
— Avec plaisir.
— Ok, premièrement aucun jugement parce que je suis horriblement stressée et que je n'ai pas l'habitude de faire ça. Je voulais juste vous remercier un par un d'être venus aussi nombreux. Papa, maman, merci de m'avoir toujours protégé et d'avoir veillé sur moi. Will, Dustin, Lucas et Mike, merci pour toutes les aventures que l'on a vécues ensemble. Nancy, merci d'être toi, et de toujours me donner les meilleurs conseils. Jonathan, merci de rendre Nancy heureuse et d'être toujours à mon écoute. Hopper et Joyce, vous êtes des parents incroyables. Steve, merci d'être mon meilleur ami et d'être toujours là pour moi. Elfe, tu es une partie de moi, je suis heureuse de t'avoir dans ma vie. Maxine, pardon, Max, merci d'avoir fait tout ton possible pour ton frère et moi et Billy... Merci de m'aimer et de m'accepter telle que je suis. Je vous aime tous, du plus profond de mon cœur. »

Tout le monde était ému, mois la première, j'ai fondue en larmes et ils m'ont tous pris dans leur bras chacun leur tout et je les aie laissés faire, je supporte de mieux en mieux le contact physique désormais, je me sens en sécurité et vraiment appréciée.
Minuit est là, tout le monde se souhaite la bonne année et Billy me prend rapidement à part en m'emmenant dans la cuisine.

— « Je ne pouvais pas rêver mieux. Finir l'année et en commencer une nouvelle avec toi.
— Je t'aime pour toujours, Billy Hargrove.
— Et à jamais, Caitlin Reyes. »

Je l'embrassais et tout le monde faisait la fête, Steve avait mis la musique à fond. Je prenais la main de Billy pour qu'on puisse retourner dans le salon, mais tout à coup, quelqu'un glissait un morceau de papier sous ma porte. On s'est lancé un regard avec Billy et j'ai rapidement ramassé le papier avant d'ouvrir la porte pour essayer de voir qui était là. Malheureusement, il faisait très sombre et il pleuvait alors j'ai juste vu une silhouette s'éloigner de chez moi. J'ai refermé la porte et ouvert le papier et quand j'ai lu ce qui était écrit, je me suis complètement figée. « Je vais me venger ma belle. Tu m'appartiens et tu m'appartiendras toujours. H. » Non, pitié. C'était évident que Hunter n'allait pas me laisser tranquille. J'ai posé mes yeux sur Billy et il a tout de suite compris. Tout cela ne fait que commencer et c'est malheureusement, très loin d'être terminé.

Clair-obscur - TOME 1.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant