Chapitre 17: Mi Esposa

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VALENTINO










Il s'est encore barré!

Cela fait maintenant au moins un mois que je le traque sans relâche, mais il disparait des radars que je place à chaque frontière de chaque pays.

Il s'est déplacé vers le Maghreb, il a plusieurs alliés au Maroc ainsi qu'en Tunisie et même en Algérie. Il est malin, il exploite ses terres qui contiennent de l'or et qui n'attendent qu'à être exploitées.

Il vole leur terre sans même se faire prendre, je dois l'avouer, il fait même mieux que Samuel Giacomi en terme de vole des terres de Africaines.

Nous avons récupéré des informations de Juan qui a fini mort, la bite coupée.

Le cousin de la femme de Luis habite juste à coté, il est évident que dès lors que je l'ai su, une heure plus tard il était dans ma cave.

Nous n'avons rien pu lui soutirer et la femme de Luis et Luis s'en branlent de son état alors je le garde quand même pour voir si ils bluffent ou pas.

Je suis dans mon bureau et pars en bas pour me servir un verre avant d'aller surveiller ma femme.

Cela fait un mois que María est dans un coma artificiel.

J'ai ramené une équipe médical, sa grand-mère et tout ce qui peut être nécessaire en cas complication.

J'ai aussi demandé si il y avait des chances qu'elle soit enceinte, les filles ont vérifié mais non, c'est impossible, elle a ses règles donc ce n'est pas possible.

En tout cas dès qu'elle sera remise sur pied, elle découvrira qu'elle est officiellement la femme du plus grand baron de la drogue d'Europe. Même si ça ne lui plaît pas, María sera à l'abri des hommes comme ça au moins.

Sa grand-mère avait été emmenée à l'hôpital, son infirmière ne prenait plus soin d'elle, alors je l'ai faite venir de Mexique.

Alba veille sur María toute la journée, tout en tricotant, elle reste à ses cotés et mange en lui racontant sa journée comme si elle parlait à sa meilleure amie. Les gars l'ont même entendu dire à María que cette maison était habitée par des dieux grecs.

Alba est atteinte d'un Alzheimer, je comprends mieux pourquoi María voulait veiller sur elle et être proche de sa grand-mère.

Je me rends dans la salle des soins, comme d'habitude, Alba parle de tout et de rien à sa petite fille et en me voyant, ses yeux brilles d'une douceur maternelle.

- Buogiorno Alba.

- Hola Don.

Je lui souris, et me tourne vers cette jeune femme, allongée sur le lit, les yeux fermés. Son teint est pâle, plus que d'habitude, mais je ne prête pas attention à elle et me tourne vers sa grand-mère.

- Comment va María aujourd'hui? je lui demande sans quitter la concernée des yeux.

- Elle va bien, j'espère qu'elle pourra bientôt se réveiller... Elle est ma seule amie..., avoue-t-elle en baissant la tête et en tenant la main de la médecin.

MORIÑO'S⎮T.1/T.2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant