MORIÑO'S⎮T.1/T.2

Chapitre 13: Tourmentée...

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Ce chapitre comportera une agression sexuel donc un sujet sensible. Ce chapitre est court pour vraiment se concentrer sur des faits graves. Si vous ne vous sentez pas de lire un chapitre pareil je vous conseil vivement de passer ce chapitre.

MARÍA

J'entends des discussions et des rires derrière la porte. Mais je n'ose pas rentrer.

Il n'y a personne devant la porte, alors je souffle, prends mon courage à deux mains et ouvre cette porte en essayant d'être la plus de naturelle possible. Je rentre et ferme la porte derrière moi en baissant la tête pour regarder mes doigts de pieds vernies en rouge.

Les discussions et les rires qui, jadis, fusaient de partout, cessent à mon arrivée. Tous les regards se posent vers moi et je reste là, à attendre que quelqu'un daigne me dire que faire.

J'entends une chaise à roulettes glisser et une main vient se poser sur mon épaule. Je m'en dégage naturellement et lorsque je relève la tête, je découvre les trois sœurs Moriño qui me sourit tendrement.

Les filles sont magnifiques, elles auraient toutes pu être mannequin, elles sont toutes plus grandes d'au moins une quinzaine de centimètres, brunes, et leurs yeux sont marrons, sauf l'une d'entre elle qui a des yeux vairons, me font tourbillonner à cause de l'intensité avec laquelle leurs pupilles me fixent.

- Notre frère allait rentrer dans ta chambre pour te sortir de là bas, me sourit celle aux magnifiques yeux.

- Comment tu t'appelles ? Valentino a refusé de nous parler de toi, pour une raison que j'ignore toujours d'ailleurs.

Je déglutis, trouve le regard menaçant de l'italien sur moi qui me fait reculer d'un pas sans même que je ne m'en rende compte et secoue négativement la tête vers ces filles en rougissant quand elles me sourient. Il y avait des filles dans mon lycée, du même genre, mais, jamais aussi gentilles. Alors je ne sais pas comment me comporter quand de belles et grandes jeunes femmes s'adressent à moi sans être méchantes.

Un sourire timidement se dessine sur mes lèvres que j'envoie aux sœurs du mafieux qui me fait frémir de peur rien qu'avec un seul regard. Chacune d'entre elles se présentent à moi et je rougis en voyant la façon dont le compagnon de la femme qui n'est pas une photo copie des deux autres jumelles, la regarde.

- Moi c'est Francesca, se présente l'une des deux jumelles parfaitement identique à la deuxième qui s'avance et me serre la main en se présentant à son tour.

- Je suis Rosa, alors qu'elles me guident vers la chaise en bout de table, à l'opposé d'elles et de leur frère.

La troisième sœur ricane avec son petit ami qui ne semble pas faire attention à moi, et heureusement d'ailleurs. Finalement, quand elle reporte son attention sur ses sœurs qui lui font signe de se présenter, elle s'avance et me serre la main:

- Oh, excusez-moi, je suis Verónica, nous nous sommes déjà vues il me semble, tu ne te rappelles pas ?

À vrai dire, si, je me rappelle d'elle et de ses magnifiques pupilles que j'ai vu à mon arrivée en Italie.

- Si, si je me souviens, suis-je capable de murmurer sans bafouiller à cause du regard des quatre personnes autour de moi.

- Tant mieux, comment t'appelles-tu ? questionne Rosa ou Francesca.