Chapitre 19: Does He Know ?

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MARÍA














Cinq heures plus tard...

Domaine de Xander, 1 heure 45 du matin.








La pression fait battre mon cœur alors que je monte les escaliers, et pars dans ma chambre. Je ferme à clé derrière moi, après avoir dit bonne nuit à tout le monde, veillant à ce que personne n'entende le verrou de ma chambre s'enclencher.

- Bonne nuit, Malena ! crie Lola en fermant la porte, presque à moitié endormie.

Je sors le téléphone que Verónica m'a confié de mon soutien gorge et d'un geste précis guidé par le stresse, la peur, je mets la puce dans le téléphone qui, à ma grande chance est à quatre-vingt cinq pour-cent. Je tape le code pin 0000, et le déverrouille avant de me lécher les lèvres tout en faisant passer une mèche de mes cheveux derrière mon oreille.

C'est maintenant ou jamais, me souffle ma conscience.

Ce serait le moment parfait pour appeler Valentino. Xander est resté avec ses amis et m'a prévenu qu'il ne rentrerait pas de la nuit, parce qu'il était en bonne compagnie avec les femmes qui se déhanchaient sur lui.

C'est maintenant qu'il faut que je le fasse.

Je vais dans les contacts de Verónica, et descends dans son répertoire jusqu'à la lettre V. Aussitôt, le premier choix qu'il m'est proposé, est Valentino. J'hésite une seconde, mais appuie finalement sur son numéro avant de sursauter lorsque l'on tambourine à la porte.

Xander est dehors.

Benito est avec Xander.

Ce ne doit être qu'un garde.

- Qui...Qui est-ce ? me rapproché-je de la porte tout en éteignant le téléphone de Verónica.

Il s'éteint enfin au moment où le garde derrière la porte, tambourine et demande d'un ton impatient:

— Ouvrez la porte ou je la défonce madame !

— Je...Deux minutes, je suis en train de remettre ma robe !

Je déglutis, le cœur battant la chamade alors que mon cerveau cherche mille et une façon de cacher ce téléphone qui me conduira à ma perte si quelqu'un le trouve, aussitôt, un souvenir de moi, adolescente en train de cacher des médicaments sous mon matelas refait surface pile à temps pour que je cours jusqu'à ce dernier et ouvre la petite fermeture éclaire du matelas avant de fourrer mon téléphone dedans.

— Madame ! s'impatiente le garde derrière la porte alors que je referme soigneusement le matelas et remets la housse par dessus.

Aussitôt, mon corps s'actionne et ma main déverrouille la porte de ma chambre avant de sentir que l'on me pousse, me faisant tomber sur la moquette.

— Que faisiez-vous ici, toute seule ?

En me relevant, je le vis faire un tour de la pièce, scrutant chaque objet qui aurait pu éventuellement changer de place. Il s'avance vers le lit, alors je le bouscule et croise les bras sous ma poitrine:

— Les affaires d'une dame ne concernent qu'elle,  je me trompe peut-être monsieur ?

Il sourit d'une manière malsaine, alors je recule, sauf qu'il attrape mon bras

— Ouais, sauf que toi t'es pas une dame. T'es qu'une pute au service de tous les hommes de la maison, passe-t-il un doigt dans mes cheveux.

J'attrape ses doigts et les dégage de mon visage avant de reculer.

MORIÑO'S⎮T.1/T.2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant