Chapitre 66: Lui et Elle.

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ESMERALDA










Je me suis douchée. Je me suis changée, j'ai mis un jean bleu clair avec un débardeur blanc, et une paire de chaussettes blanches. Et maintenant j'attends l'arrivée des invités pour le déjeuné. Il est quatorze heures, mais je n'ai pas très faim, alors je ne pense pas y assister, en plus, il n'y aura presque personne donc je vais m'ennuyer. Je préfère rester dans le salon, avec un bon livre et mon chat. Je caresse ses poils blancs, et la porte en commençant à lui parler:

— J'ai aimé quand il m'a pris la main, vraiment, mais tu comprends, je ne peux pas faire comme s'il ne m'avait pas traitée comme une salope. Donc voilà, qu'est-ce que je peux faire Chat ?

Elle ronronne, se frotte à moi, et je ris en embrassant son poil propre et soyeux. Je la prends dans mes bras me lève, et la garde dans mes bras en ricanant tout en bougeant au rythme de la musique que j'ai mis. Il y a Water de Tyla qui commence, alors je ris quand Chat essaie de s'échapper et danse avec elle en riant quand elle se libère de moi et me tourne autour.

— Aller viens Chat !

Il miaule et revient dans mes bras avant que je ne tourne en chantonnant les paroles de Tyla.

— Make me sway...Make me Water...

Je bouge mes fesses, ris en tournant sur moi-même, et en tournant j'aperçois tous ces hommes que je ne pensais plus revoir avant l'année prochaine. Un cri franchit mes lèvres, je m'arrête et mon chat se calme aussitôt en venant à mes pieds pour que je la porte.

— Q...qu'est-ce que...Je veux dire, qu'est-ce que vous faites là ?

Valentino sourit en posant ses doigts sur ses paupières. Les autres, eux, restent perplexes et passent leur chemin en entendant mon père les appeler. Ils avancent, papa vient à moi, et me murmure à l'oreille:

— Viens manger avec nous.

— Je-

— C'est important, Esmeralda.

Je soupire, mais acquiesce d'un mouvement de la tête et garde ma chatte contre moi en la caressant quand Valentino vient à moi et nous observe. Chat s'agite, sort les crocs et je souris en la retenant.

— Cette chatte est terrifiante, confirme-t-il en posant un regard amusé dessus.

— Exactement, alors ne l'approche pas, elle n'aime que moi.

— Alors ça nous fait un point en commun, me fait-il un clin d'œil avant de passer son chemin. Aller viens, on attend tous le retour de tes belles fesses en mouvement.

— C'est de l'harcèlement sexuel !

Il ricane, lance un dernier regard à Chat et me sourit en m'envoyant un clin d'œil avant de partir. Mon cœur rate un battement, et je ferme les yeux en tentant de cacher ce sourire stupide qu'il fait naître sur mes lèvres sans même essayer.

Alors je ris sans pouvoir me retenir et rejoins les collègues de mon père qui sourient en me voyant arriver quelques secondes plus tard. Ils parlent de tout et de rien, attendant que leur famille arrive, alors je me tourne vers Monsieur Davis qui m'observait, un sourire aux lèvres.

- Pourquoi me regardez-vous de la sorte, monsieur Davis ?

Son petit rire me fait sourire à mon tour, et il se redresse sur sa chaise et mon regard tombe sur son biceps qui se contracte dans son polo jaune, ressortant contre sa peau bronzée. Il s'est changé, et porte un short bleu et s'est rasé. Sa tête change sans sa barbe blonde, et ses yeux intenses me font encore rougir de honte.

MORIÑO'S⎮T.1/T.2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant