Chapitre 13: Explosion.

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ESMERALDA









Work - Rihanna.


J'ai rêvé une fois de ce que cette cassette nous a montré, c'est vrai. Mais lui me tenant la main, moi embrassant sa fossette pour la première fois, ça me retourne l'estomac à un tel point que je pose la main sur ma poitrine et que je me lève, en même qu'un corps que je ne reconnais que trop bien. Je m'excuse, et comme lui, les mêmes mots franchissent nos lèvres:

- Il faut que j'aille prendre l'air si ça ne vous dérange pas. Excusez-moi.

Je trouve ses pupilles, mais avance aussitôt en les quittant, parce que c'est insupportable de les avoir sur moi, maintenant. Adrian à mes côtés, un garde aux siens, je sors de la maison, ses pas dans les miens.

- Vas t'en Valentino ! Je n'en peux plus de te voir partout ! Je n'en peux plus que tu sois même dans les cassettes de quand j'étais petite ! Je suis à bout !

La rage au cœur, je continue d'avancer, bifurque sur la droite en entendant les pas de l'italien derrière moi qui, malgré mes protestations, poursuit sa quête jusqu'à ce que je pousse la porte en béton du gymnase. C'est un défouloir pour moi, quand Valentino n'était pas là, j'avais besoin de faire quelque chose de mes journées si ce n'est penser, parce que sinon je serai devenue folle à cause de lui.

- Tu te fous de ma gueule ou quoi ? claque-t-il violemment la porte en m'attrapant violemment par le bras.

Ma main me brûle dès qu'elle rentre en contact avec sa joue pour qu'il me lâche. Il est choqué de me voir ainsi, si énervée contre lui. Je ne lui avais montré que des sourires depuis qu'il était revenu dans ma vie, mais jamais comme mon père m'avait forgé. Je passe une jambe entre ses jambes et bloque son pied. La seconde d'après, il se retrouve à terre et étouffe un cri rauque et grave.

- Tu oses inverser nos rôles pauvre merde ?! lui lancé-je un regard noir.

- Espèce de connasse, gronde-t-il si bas et avec tant de haine que je l'enjambe, enragée moi aussi.

Il tente de se relever mais je le repousse avant de m'asseoir sur lui. Ses mains attrapent mes hanches, mais je tords ses doigts et lui envoie un coup de boule, juste avant que ses doigts durcissent et qu'il attrape ma gorge tout en me faisant cogner le sol si fort que je ferme les yeux en étouffant ma douleur. Au dessus de moi, il attrape mes bras et les place au dessus de ma tête juste avant de rétorquer à son tour, les dents serrées et les narines dilatées par la haine qu'il a contre moi:

- Tu penses que ça me plaît de te voir tous les jours depuis ton retour ?! Mais putain qu'est-ce qui t'a pris de revenir ici ?! Hein ?! Pourquoi n'es-tu pas restée au putain de Mexique, Esmeralda ?!

J'envoie la pointe de mes talons haut entre ses jambes alors il part en arrière et je me relève en même temps que lui avant de serrer les poings, tout comme lui.

- Espèce de sale connard de merde ! T'es putain de culotté pauvre merde !

- Je vais te tuer, m'avertit-il furieusement, me faisant sourire si fort qu'il arque un sourcil avant de s'élancer sur moi, tout comme moi.

Ses mains s'enroulent autour de ma taille, et la seconde d'après, ma respiration s'arrête dès que son genoux frappe violemment mon ventre. Si fort que j'en hurle de douleur et qu'il arrête tous ses gestes pour vérifier mon état.

- Ç...ça va ?! Smeraldo-

- Fils de pute ! me tourné-je pour frapper son visage avec la barre transversale que j'attrape sans difficulté.

MORIÑO'S⎮T.1/T.2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant