Chapitre 23: Samuel Giacomi

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VALENTINO














-...tu penses qu'on devrait les réveiller?

Je souffle d'aise, protégeant ce petit corps qui réchauffe le mien et sa bouche qui est aplatie contre mon torse.

-...mais non, t'es folle ou quoi, il va me décapiter si je le touche! murmure des voix que je reconnais malheureusement dans la chambre.

Je sens des bras chauds entourer mon cou et une tête est posée sur mon torse qui commence à bouger alors que des murmures se font entendre dans la chambre.

-Hum..., se plaint une voix mielleuse en se blottissant encore plus contre moi.

-Barrez-vous ou je vous coupe la langue à tous les deux! ordonné-je en enroulant mes bras autour du dos de la peluche pour nous rapprocher et en fourrant ma tête dans son cou afin d'échapper aux gloussements dans mon dos.

Ma main se pose naturellement sur sa hanche arrondie qui me donne des envies bien trop obscènes de bon matin.

-Valentino? Je sais que tu dois être confortable dans ton petit cocon, mais cela fait une demie-heure que tout le monde t'attend pour passer à l'entrainement, fait la voix d'Angel.

Son petit corps bouge sous le miens, donnant une onde torride à mon corps alors que je plaque mon bassin contre le sien. Je recouvre ce corps de la couverture et pose ma main sur son sein parfait pour ma paume.

-Cassez-vous! intervient María qui s'impatiente sans ouvrir les yeux.

Si même elle, elle se plein, moi non plus je ne vais pas me gêner.

-Je m'en fous, vous avez vraiment le don de me péter les couilles, cassez-vous de là maintenant!

Je replonge ma tête dans sa poitrine sur laquelle je me blotti confortablement tout en l'embrassant gentiment.

-Scuse nous monsieur "j'ai-du-temps-que-pour-ma-femme-chérie" maint-

-Part! se plein María qui semble encore endormie.

Je souffle, ouvre doucement les yeux, mais c'est trop confortable, alors je me surprends à les fermer ainsi qu'à faire passer son corps sur le mien. Ses mains trouvent mes pectoraux et ses joues aussi vu que cette personne semble me trouver plus confortable que son propre coussin.

-Ah ouais! Ah bas d'accord, maintenant que vous vous embrassez et tout le tintouin tu me vires de chez moi María? T'inquiètes même pas, je retiens, je retiens très fort même.

J'expire bruyamment, enlève cette couverture qui me bloque la respiration et m'exclame sans y aller de mains mortes:

-Je m'en fous!

Je me lève en essayant de maîtriser mes gestes, vu que María dormirait encore presque à poings fermés si ce connard ne venait pas d'interrompre la meilleure nuit que j'ai vécu depuis des années et me rue sur mon frère qui me casse vraiment les couilles aujourd'hui.

-Écoute moi bien Angel, tu vas bouger ton petit cul d'ici si tu ne veux pas que l'entrainement commence par un assassina! Alors maintenant, je me tourne vers ma sœur Verónica et lui dis, tu descends et tu leur dis que j'arrive!

Sans attendre plus longtemps, je les jète dehors et me dirige dans ce lit confortable en fermant la porte derrière moi.

Avec mollesse, je pense à me lever pour aller réfléchir à prendre une douche et pense à allume la vanne d'eau et me fais ma routine dans la tête. Je commencerai par me laver le visage pour décuver d'hier soir et à me laver les cheveux ainsi que le corps sans faire attention à l'énorme trique qui me pend en ce moment même entre les jambes qui est dû à mon réveil à coté de María.

MORIÑO'S⎮T.1/T.2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant