Chapitre 17: La Amo, mamma...

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N'hésitez pas à me donner des retours en commentaires, ça fait toujours plaisir d'avoir vos réactions mes fraises💗.















VALENTINO








Une semaine après l'attentat...











Je dois la retrouver. Je ne peux pas la laisser entre les mains de ce fils de pute, plutôt crever que de laisser faire ça.

- Qu'est-ce que tu préconise ? demande Samuel.

Je m'apprête à répondre quand la voix de ma petite sœur, Verónica, m'arrête tout en s'adressant à mon futur beau frère:

- Pour moi tu dois mettre un terme à ce mariage. Et surtout, on doit sortir María de là.

Je fronce les sourcils tout en faisant sortir puis rentrer de nouveau la mine de mon stylo. Depuis quand est-ce que Verónica se soucie de María ?

Les deux se détestent, et bien que les tensions se soient calmées depuis l'hôtel il y a de ça deux ans et demi, leur haine l'une envers l'autre a repris quand nous nous sommes séparés.

— Eh, toi, je pensais que tu détestais ma petite sœur. Pourquoi tu veux l'aider maintenant ?

— Parce que je lui ai tourné le dos il y a de ça deux ans, et pour moi, María était devenue ma sœur. Je sais qu'elle a changé parce que nous l'avons poussé à changer, mais il faut qu'elle redevienne celle qu'elle était avant. Et je pense que c'est possible.

— Pas moi, rétorque une voix vers la quelle tout le monde se tourne.

Pablo.

Verónica est la première à s'être levée en voyant Pablo, et les deux ne se quittèrent plus des yeux jusqu'à ce que je gâche leur moment. Pablo detaillé Verónica qui croise les bras sur sa poitrine et arque un sourcil, le toisant de ses yeux vairons.

— Pablo, qu'est-ce que tu viens foutre ici ? me frotté-je les yeux alors qu'il détache ses yeux de Verónica.

Celle-ci se rassoit, toussote et se concentre sur Samuel à qui elle détaille à voix basse le plan qu'elle a imaginé. Les poings de Pablo se serrent quand ma sœur pose sa main sur le bras de Samuel qui ne semble pas tellement y faire attention puisqu'il sort de son étreinte en faisant comme si de rien n'était.

— Moi aussi je suis content de te voir, Val', t'inquiète. Je suis venu pour que l'on fasse ce que ta petite sœur te préconise de faire, parce que c'est la meilleure idée.

Il s'assied à mes côtés, passe ses doigts sur la table et semblait sur le point de continuer sa phrase, quand elle le coupa sèchement:

— Quel connard alors..., souffle-t-elle en fermant puis rouvrant les yeux. J'ai un prénom.

— Oh mais je le sais, princesse.

Elle lui lance immédiatement un regard noir, et ce petit jeu ne continuera pas plus longtemps devant moi, je n'en ai pas la patience et je trouve ça inconvenant les regards qu'ils se lancent en espérant être discret alors que c'est tout l'inverse.

— Bon. Vous n'êtes plus ensemble vous deux, tout le monde l'a bien compris ici puisque vous vous y êtes donné à cœur joie pour échanger des regards qui n'ont pas lieu d'être dans la salle de réunion où je travaille, lancé-je un regard sévère à Verónica. Alors soit vous aidez, soit vous sortez pour régler vos problèmes mais ça se fera dehors, parce que j'essaie récupérer ma femme ! Est-ce que je suis bien clair vous deux ?!

Ils croisent les bras en même temps, Pablo soutient mon regard et souffle avant de lever les yeux au ciel quand Verónica prononce:

— Moi j'aide, mais je suis sûre que Pablo et la Bimbo qu'il a ramenée n'aideront pas.

MORIÑO'S⎮T.1/T.2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant