MORIÑO'S⎮T.1/T.2

Chapitre 23: Indestructibles

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MARÍA

Trois jours plus tard:

3 h 45 du matin.

Il arrive.

Il arrive...

Assise sur les escaliers, je n'arrive plus à bouger alors que je scrute chaque centimètre carré de la villa que Valentino qui m'entoure. Je sais qu'il arrive. Je le sens. Il arrive. Il va tuer Valentino et il s'en prendra à moi après. Xander arrive, et il va encore me violer et me frapper, sauf que cette fois-ci, personne ne viendra me chercher si ce n'est l'Ange de la Mort.

Je dois m'enfuir.

Je dois m'enfuir.

Je dois fuir avant qu'il ne me mette la main dessus.

Je me mets debout, les mains tremblantes, et essuie la sueur de mon front avant de marcher en direction de la chambre de Valentino. J'ouvre doucement la porte et pose un pied sur sa moquette chaude qui arrive à me calmer. Mon cœur bat toujours aussi vite, et je respire très vite, pourtant quand je le vois, qui dors, je ne peux m'empêcher de sourire et de m'asseoir vers lui. Au bord du lit, j'observe son si beau visage, et je ne trouve rien d'imparfait chez cet ange déchu.

Il est tellement beau...

Sauf qu'au moment où mon rythme cardiaque commence à se calmer un peu, je sens ses bras encercler ma taille et m'allonger à ses côtés. Ses mains fraiches se posent sur mes cuisses, et elles sont rassurantes, parce qu'elles me permettent de me rafraichir, au moins dans ses bras.

Il arrive.

Si tu dors, il viendra te faire du mal.

- Je suis là pour te protéger, María...Je veille sur toi, quoi qu'il arrive..., murmure-t-il dans son sommeil ou presque quand il écrase mon corps avec le sien et me fait glousser contre son torse.

J'ai peur d'être en dessous de lui, qu'il me piège durant la nuit, alors je le pousse et il me laisse faire avant de me tirer contre son torse, et à ce moment-là, je passe mes mains dans ses cheveux et ai embrassé le bout de son nez qu'il a blottit contre ma poitrine qu'il a d'ailleurs embrassé.

- Quand mon cœur est en détresse, il n'y a que toi pour le calmer..., embrassé-je son front avant de me sentir me détendre.

Je commence à fermer mes yeux lourds de sommeils, quand cette petite voix au fond de moi me murmure:

Si tu fermes les yeux, tu vas mourir...

- Aller ferme les yeux, mon bébé, a-t-il prononcé. Je suis prêt à tout pour toi de toute façon...

Et je me suis sentie tomber dans ses bras alors qu'il embrassait l'intérieur de mon cou.

***

Je suis tellement bien ici...

Il fait bon, et c'est confortable. Il dort comme un bébé, et je ne peux m'empêcher de sourire en détaillant ses beaux traits. Je passe mon indexe bouffit sur ses pommettes, son nez magnifique et sa bouche. Mon dieu comme j'aime cette belle bouche.

Concentrée sur ma tâche, j'embrasse ses pommettes, son front et son nez avant de reculer pour continuer de toucher ses lèvres. J'adore comme elles sont pulpeuses, j'adore aussi ses tatouages et quand je fais glisser mes doigts sur sa bouche pour aller toucher son tatouage en forme de larmes, je laisse un petit cri de surprise me faire rire alors qu'il emprisonne mon doigt entre ses dents bien blanches.