Chapitre 1: Ma vie

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MARIA

















Bon...

Comme toute les histoires ont un début un milieu et une fin, je vais vous raconter la mienne.







24 ans plus tôt, âge: quelques mois...





Quand j'étais petite, je ne comprenais rien, comme si ma conscience n'existait pas.

J'étais juste un fantôme.

Mon arrivée dans ce monde ne s'était pas totalement passé comme prévu.

Pendant que je pataugeais tranquillement dans le ventre de ma mère, une violente chute dans les escalier m'a fait venir plus tôt que plutôt, me séparant de la plus horrible des manière de mon encre.

Ma mère y a survécu, à ce qu'on m'a dit et c'est peut être pour ça que j'ai ce creux constant que j'essaie de combler tant bien que mal avec mon père. Parce que cette femme que je n'ai pas eu le temps d'appeler maman, m'a abandonné. Alors je me suis réfugiée dans les bras de papa.

Papa...

Il a toujours été là pour moi, avec lui, c'est comme si le manque maternelle disparaissait un peu.

Je l'adore et j'étais tellement reconnaissante qu'il s'occupe de moi.

J'étais une fille à papa, et j'en étais plus que fière en lui tenant la main sans la lâcher une seule fois dans les magasins.









21 ans plus tôt, âge: 4 ans...











J'étais heureuse, plus que je ne l'ai jamais été, et un jour quand j'avais quatre ans, univers me rappela que je ne vivais pas dans un Disney. Papa me présenta une femme, Louisa.

Au début je l'aimais beaucoup, je pensais que c'était ma mère qui était revenue entre les morts et qui s'était réincarnée en ange blond, mais la réalité était toute autre.

Elle voulait juste trouver un père pour ses enfants, mais en ce qui me concernait, elle ne voulait pas me donner la moindre affection.

Elle prenait et ne redonnait pas

Cette femme, avait deux fils et deux filles. Il n'y avait qu'avec sa fille, Garcia, que je m'entendais bien. Pour mon plus grand malheur, les autres ne m'aimaient pas, et ils se plaisaient tous à me le montrer, chaque jour, d'une nouvelle façon. Evidemment, vu qu'un malheur ne vient jamais seul, mon père est mort, me laissant seule avec cette femme et ses quatre enfants.

Nous étions en train de jouer dans le salon pendant que Louisa, sa femme, était partie acheter des choses inutiles pour ses enfants et pour elle avec la carte de mon père.

Tout à coup, il tint son cœur avec rudesse. Au début je n'y fis pas attention, je n'avais que quatre ans donc tout me paraissait normal, mais c'est alors qu'après quelques instants à gémir de douleur, il tomba de sa chaise.

Je me levais en croyant qu'il me faisait une blague et le secouais:

- Papa ?!

Aucune réponse

Je riais en pensant qu'il me fait une blague comme il m'en fait tant et le secoue encore une fois.

- Papa !

Toujours pas de réponse.

Mon sourire commença à se faner, ma peur immergera de mon cerveau qui avait cette peur de l'abandon à cause de ma mère, et se propagea dans tout mon corps.

MORIÑO'S⎮T.1/T.2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant