Chapitre 20: Lasagnes

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MARÍA










J'entends le roulement de son briquet s'enclencher et quelques secondes plus tard, un nuage de fumée règne pendant qu'il marche.

Il pousse ses hommes pour pouvoir rentrer dans le cercle comme si de rien était et vient se placer à mes cotés, met ses mains autour de ma taille, me colle contre son torse et dégage une mèche de mes cheveux détachés pour me murmurer:

-Aller, vas-y, la voiture à un GPS, me susurre-t-il tout en jetant sa cigarette à moitié entamée et sort un calibre de sa poche.

Je pars en courant aussi vite que je peux mais un canon sur mon front m'arrête aussitôt.

-Tututu...non, toi tu restes ici.

Le baron italien me tire en arrière, me protégeant de son buste large.

-Vous me vouliez, je suis là, maintenant laissez-la partir, somme sèchement le mafieux derrière moi.

Un sourire démoniaque vient recourber les commissures des lèvres du tueur devant moi, alors qu'il me prend par le bras alors que je me débat autant que je le peux.

-Oh... mais...Valentino...je n'ai jamais fourré une grosse, tu ne veux pas me laisser essayer ? Je te promets qu'ensuite, elle sera toute à toi.

Le mafieux rit et rétorque comme si de rien était:

-Comme tu veux, je te la laisse si tu veux, elle ne me sert à rien, se désintéresse mon kidnappeur.

Ils commencent tous à ricaner et la main du tueur s'avance jusqu'à ma côte, me faisant frissonner d'effroi, mais s'arrête net en entendant ce que Valentino rajoute:

-Mais...Je te conseil de ne pas la toucher, Roman Zãaro, sinon même ta mère, Hermione je crois, ne te reconnaitra même pas une fois que je t'aurai déchiré en deux, rétorque la voix plus que calme de Valentino.

La prise de Roman se desserre, alors, par un réflexe poussé par l'adrénaline qui coule à flot dans mes veines, j'envoie mon coude dans ses abdos, de toutes mes forces, le désarme pendant qu'il se plie en deux de douleur et me retourne pour envoyer mon genoux dans son entre jambe, ensuite, je prends son arme des mains pour échanger nos rôles.

Maintenant je le tiens en joug.

-Qui veux-tu fourrer maintenant? je demande en reculant pour être au même niveau que le baron de la drogue italienne pendant que lui se plie en deux de douleur.

Je ne me laisserai plus faire par des hommes qui se croient plus fort que moi.

C'est terminé.

Valentino me rapproche de lui en passant sa main autour de mes hanches, me collant de nouveau à son torse. Lui et moi sommes au même niveau et visons la même personne. Jamais je n'aurai cru dire cette phrase un jour dans ma vie.

Le mafieux murmure à mon oreille:

-C'était très bien joué, comment sais-tu faire ça?

-Vieux réflexes..., je réponds en sentant toute mon assurance disparaitre petit à petit lorsque mes mains se remettent à trembler.

Il ricane et nous mène jusque là voiture sans enlever sa main d'autour de moi et honnêtement, j'en suis heureuse car je crois que je m'effondrerais.

Il ouvre la portière et me jète dedans avant de fermer la porte et de contourner la voiture pour rentrer à son tours dedans.

-Occupez-vous d'eux, indique t-il à ses hommes avant de monter dans la voiture.

Nous démarrons en trombe et il me demande l'arme, que j'hésite à lui donner avant de penser à ma grand-mère. Il l'a prend en la jète par la fenêtre une fois que nous sommes sur l'autoroute.

MORIÑO'S⎮T.1/T.2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant