Chapitre 40: Salvatore mio...

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MARÍA








« Bip...bip...bip... »



Aïe...

Ma tête...



Papa



Pourquoi ai-je mal à ce point là à la tête?

Papa !

- Chute...calme-toi, je vais appeler quelqu'un, mais essaie de te calmer.

Francesca.

Pour quoi Francesca est-elle ici, à me rassurer?

J'ai l'impression de retourner trois ans en arrière, lorsque je découvrais pour la première fois un moniteur dans un...

HÔPITAL!

Oh mon dieu, JE SUIS DANS UN HÔPITAL!

Les yeux encore fermés, je les ouvre doucement en papillonnant des yeux tout en essayant de bouger mais la fatigue me fait très clairement comprendre que je ne suis pas en état de bouger.

Lorsque ma vue devient plus claire, j'inspecte ce qu'il y a autour de moi:

Bien trop de sièges qui entourent mon lit, une table, une télévision qui est juste en face de mon lit, Angel, Pablo, Rosa, Veronica, ma grand mère et enfin un pot de fleur qui ne sont pas très-

Grand mère!

Mes yeux écarquillés trouvent les siens et immédiatement, je tente de parler mais un tube dans la gorge m'empêche totalement de parler alors mes yeux prennent le relais et font ce qu'ils savent faire de mieux en ce moment:

Pleurer

Pleurer, je plaque ma main sur mes yeux pour cacher ma honte de pleurer devant ma grand mère que je chéris tant.

Je pleure parce que ma grand mère est tout pour moi, je pleure parce que même kidnappée et emmenée loin d'elle, elle ne m'a pas abandonné et enfin je pleure parce qu'elle est ici, à mon chevet, avec l'un de ses tricots qui ne se terminent jamais.

Mais malgré le fait que je sois heureuse de la retrouver, je commence à pleurer à cause de la douleur que j'ai au crâne et qui se manifeste de la plus atroce des manières.

Je cris de douleur malgré mon tube dans la gorge et me plie en deux à cause de la souffrance physique que je ressens partout dans mon corps.

- AH!

Je sens comme si une massue me tombant dessus des centaines de fois une seconde. J'entends le moniteur qui s'accélère au dessus de ma tête, ce qui alerte les autres personnes dans la pièce qui s'activent pour appeler des médecins, même grand mère.

Tous, sauf un...

Celui qui est resté avec moi tout ce temps, celui qui a réussi à atténuer ma peur alors que j'étais seule dans le noir, celui qui a été ma lumière dans l'obscurité, celui qui ne m'a pas lâché la main une seule fois, celui que j'appelle désormais...mon mari.

MORIÑO'S⎮T.1/T.2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant