Chapitre 14: Tout est de Ta Faute.

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ESMERALDA






- MASSIMO ! hurle Mariana en se débattant contre son garde qui ne veut pas la lâcher.

Je dois entrer, pour Massimo, Flora et Valentina. Mes trois enfants. Ce sont mes bébés, et là dedans, il y a les personnes que j'aime le plus au monde. Mon Valentino, Massimo, Valentina et Flora. Mais Elijah me tient tellement fermement, que je suis obligée de le balayer pour sortir de cette étreinte.

- Esmeralda ! crie-t-il à terre, quand je commence à courir vers ma maison en feu.

- ESMERALDA ! hurle papa, et pourtant je continue de courir, les larmes aux yeux.

Ça crépite, et je ne permettrais pas que ça explose avec mes sauveurs, ceux qui ont embellis ma vie. Je les aime tellement. Papa crie derrière moi, ils hurlent tous derrière moi, mais je m'en fiche. Parce que Valentina est la plus caractérielle, Massimo est le plus taquin, et Flora est la plus timide, alors pour toutes les mères à qui je refuse de connaître la même douleur que la mienne, je cours, pour Massimo, pour Flora, pour Valentina, et encore plus pour Daniel, je cours devant ce château qui tombe en ruine autour de moi.

J'y suis presque, je suis presque arrivée à l'entrée, mais juste quand e pose le pieds sur le porche, j'hurle quand des bras s'enroulent autour de ma taille pour me tirer en arrière et m'écraser au sol, pile quand une explosion irradie l'entièreté de mon corps de sa chaleur mortelle. C'est un garde, et je me défais de son étreinte pour me relever avec difficulté en constatant que toute la maison a explosé.

- NON ! tombé-je à genoux. VALENTINO ! VALENTINO ! MASSIMO ! VALENTINO ! SALVATORE !

Les mains sur ma tête, je sens ma tête tourner en même temps que je hurle à m'en déchirer les cordes vocales.

- VALENTINO ! VALENTINA ! FLORA ! OH MON DIEU ! MASSIMO ! VALENTINO !

Je les aie tous perdu...

D'un coup ?

Comme quand j'ai perdu Daniel...?

Mes pleurs sont intraitables, on essaie de me calmer, mais personne n'y arrive ! Mariana a cessé de crié, et elle s'est relevée, les larmes aux yeux. Je ne comprends pas, pourquoi a-t-elle arrêté de pleuré ?! Pourquoi ?!

- Oh mon dieu...Merci ! Merci ! Merci Valentino !

Valentino.

Valentino ?

Valentino !

Valentino !?

Je relève les yeux de mes mains, et mes pleurs redoublent dès que je tombe dans ce bleu avec mes trois amours.

Mes jambes ne m'ont jamais remises debout aussi vite. Il saigne de partout, il est brûlé aussi, et je ne peux pas oublier comme j'ai besoin de ses bras. Alors ce bleu m'analyse toute entière, il me sonde et me demande comment je vais, mais tout ce que je fais, c'est enrouler mes bras autour de sa nuque.

- Mon Valentino...Tu...tu es là...?! Mais qu'est-ce qui t'a pris bon sang ! le poussé-je en sentant mes larmes recommencer à couler. Pourquoi ?! Pourquoi t'as fait ça Valentino ?! Pou-

Il prend mon visage entre mes mains, je frappe son torses et je vois qu'il en souffre, mais tous mes gestes s'arrêtent dès qu'il dit en prenant mon visage en coupe:

- Parce qu'il n'y a que toi dans ma tête ! Tu me fais vriller, María ! Je meurs pour toi !

Mon cœur cesse de battre bien trop longtemps, avant qu'il ne se remette en marche avec ses bras qui enroulent mes hanches.

MORIÑO'S⎮T.1/T.2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant