MORIÑO'S⎮T.1/T.2

Chapitre 48: Amor de Mi Vida

Coucou ! ❤️❤️
Dans ce chapitre, il y aura des scènes de violence et de la violence psychologique surtout, alors si vous êtes sensibles sautez cette scène !

On se retrouve à la fin, pour débrifer du chapitre, qu'honnêtement j'ai aimé écrire !

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MARÍA

Il fait nuit maintenant, et nous nous sommes retrouvés avec les autres, dans un restaurant très sympa. J'y venais quand j'étais étudiante et que l'argent ne coulait pas à flot, Matteo a toujours fait de son mieux pour que je mange de bonnes choses saines et énergiques. Son stand est installé au même endroit depuis longtemps, en fait je ne l'ai jamais vu autre part. Il a installé des tables devant son food truck et m'maintenant que son enseigne fonctionne comme jamais elle a fonctionné, il a même engagé des musiciens et des chanteurs pour animer la soirée. Tout le monde connaît Matteo, et Matteo connaît tout le monde, parce qu'il nous a tous aidé à un moment ou à un autre de notre vie. Alors si un jour il a besoin d'aide, il aura tous ses clients sous le coude.

Nous sommes tous assis sur des chaises, autour de plusieurs tables réunies, et parlons de choses diverses. Grand-mère parle avec Lorenzo, Verónica avec Pablo qui ne l'a jamais autant fait rire du moins en public, et les deux sœurs parlent entre elles pendant que Valentino sourit en me regardant puis en me parlant.

- Valentino, tu penses qu'un jour je pourrais reprendre la médecine ?

Son visage décrit une expression d'étonnement, puis d'incompréhension, avant de montrer en fin de compte de la résignation accompagné d'un petit sourire:

- Tu veux continuer à pratiquer la médecine smeraldo ? Ça te rendrait heureuse ?

- Eh bien...Oui, j'aime soigner des gens, et je t'avoue qu'à part l'opération de Pablo, je n'ai pas fait grand chose...

- Alors tu pratiqueras et je ferai en sorte que tu intègres le meilleur programme.

- Non, Valentino, je veux réussir par moi-même ! Mais merci Valentino ! Merci merci merci !

Je lui saute au cou, il enroule son bras autour de mes côtes avant d'embrasser mon cou et de reculer alors que je reste proche de lui.

- Tout ce que tu voudras tu l'auras, demande-moi un virement de plusieurs milliards et demain à la première heure tu l'auras. Il n'y a pas de quoi me remercier, tu es talentueuse et je t'ai vu plusieurs fois le nez dans tes livres de médecine quand je te sui-

- Quand tu quoi, Valentino ? Je te demande pardon ?

- Tu penses que j'étais venu au Mexique pour faire quoi au juste, María? Pour cueillir des pâquerettes ? Non, je suis venu pour toi, et cette balle que tu as toi-même soigné je l'ai pris pour toi. Je voulais te voir, alors j'ai pris une balle que je pouvais facilement évité. Après le reste c'est du bonus.

Je cligne des yeux, assimile tout ce qu'il me raconte, et finis par reculer.

- Donc tu as vu mes sorties avec Benito ? Toutes les fois où il me prenait dans ses bras un peu trop...violemment...?