Chapitre 7: Fin de soirée et Début de journée

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MARÍA




- Oh...oh mon dieu...

Je reste paralysée alors que je suis penchée devant ma sœur avec les fesses en l'air en même temps que des rires me fassent perdre mes couleurs. Je trouve le regard de ma sœur, et demande calmement, paralysée dans la même position:

- Mariana ? Dis-moi, il y a des hommes en train de m'observer alors que je t'apprends comment je fais bouger mon cul ou est-ce que je suis schizophrène et que j'entends des voix ?

Elle pince ses lèvres, ses yeux passent de moi aux hommes derrière moi avant de conclure, totalement à l'aise à cause de l'alcool qui coule dans ses veines:

- Et tu n'imagines même pas contre qui tu es en train d'offrir la plus belle vue de la ville et en plus il est en train de te mater comme si allait te prendre sur ce canapé.

- Ne me dis pas que-

J'ouvre grand la bouche, me relève et me tourne aussitôt pour constater qu'il y a une bonne vingtaine d'hommes tous aussi armés. Je pose ma main sur ma poitrine, ouvre de grands yeux en arquant un sourcil devant cet homme que j'avais vu quelques moments plus tôt. L'un d'entre eux se lèche les lèvres, tout aussi intéressé que celui que j'vais soigné. J'arrive à le deviner quand il est en train de me zieuter sans la moindre retenue alors que ma sœur se laisse tomber contre le canapé en partant en fou rire.

- On va y aller, si vous étiez là avant nous, nous nous en excusons.

- De quoi tu t'excuses ? rit Mariana en observant le plafond. Ce gars te donnerait tout un pays pour mater ton cul, Herman, alors un étage de sa boite de nuit, je ne pense pas que ça l'embête ! Hein Val'?!

Je fronce les sourcils, cherchant dans ma mémoire où j'ai entendu ce surnom pour la dernière fois. Mais dès que mes yeux rentrent en contact avec celles que je ne connais que trop bien, je rougis comme jamais je ne l'ai fait. Mon corps entier est sous tension alors que je recule prudemment avant d'entendre:

- Attends, tu vas où ma belle?

C'est la voix d'un homme barbu qui a résonné avant qu'il ne m'attrape par la main. J'essaie de retirer ma main de la sienne, mais il serre encore plus fort et je gémis de douleur en tirant sur ma main pour qu'il me lâche.

- Vous me faites mal ! Lâchez-moi !

Il sourit, me rabat contre son torse, alors j'enfouis ma jambe entre ses cuisses avant de le lisser gémir de douleur par terre dès que je frappe violemment son entrejambe.

- Non mais je rêve ! remets-je mes cheveux en place.

- Je vais la tuer putain ! frappe-t-il sa main sur le sol en se relevant.

- Fais donc ça, aller viens mon joli ! Espèce de Cabrón de mierda, je vais t'apprendre ce que sait faire une Latina, une vraie !

Mais qu'est-ce qu'il m'arrive ?!

Il m'envoie un regard noir, je perds alors toute mon assurance et recule pour essayer d'évaluer nos chances de survies si jamais je n'arrive pas à porter Mariana et l'emmener dans la voiture avant qu'ils ne nous attrapent. Elles sont nulles. Totalement nulles. Il s'apprête à me sauter dessus quand un bras l'arrête et que mon souffle se coupe.

- Laisse-la.

- Mais-

Il le tire avec une certaine facilité et se rapproche de lui avant de poser son indexe sur son front.

- Je t'interdis de la toucher, est-ce que cette information rentre dans ta putain de tête ?

Il l'observe un moment, mais finit par souffler et acquiescer.

MORIÑO'S⎮T.1/T.2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant