Chapitre 69: Valentino ? Mi Salvatore...

110 1 1
                                    









Coucouuu !!!

N'hésitez pas à commenter et à voter, et on se retrouve à la fin🥰.
















ESMERALDA










Une semaine plus tard, Demeure des Giacomi, 21h12.





Je suis sortie de la douche, et je sèche mes cheveux avec mon sèche cheveux. Ma robe a été repassée, retouchée, et enfin, elle n'a plus qu'à être enfilée. Je m'assieds sur ma chaise, juste devant ma coiffeuse, et très franchement, je ne peux retirer les paroles de mon mari, enfin de mon ex mari, de ma tête.

Que signifient-elles ?

M'aime-t-il ?

Ou a-t'il seulement voulu jouer avec toi ?

Il t'a abandonné dès que tu lui as dit que tu l'aimais, alors à ton avis ?

C'est vrai...

Je dois me le sortir de la tête.

Alors je me lève, essayant d'oublier comme mes larmes ont coulées hier, et comme mon cœur a souffert de le savoir avec une autre que moi. Je voulais mourir, je me rappelle très bien de la sensation que j'ai ressenti quand elle est venue, et qu'il m'a regardé, comme l'air de dire "Je regrette".

Mais je dois l'oublier, parce qu'il y a Elijah, et Elijah a l'air gentil, et je sais qu'il me traitera bien. Je me dois de me forcer à l'aimer. Autant que j'ai aimé Valentino.

Je sors mes bas beiges aux bords en dentelles, et j'ai pris une culotte dans lesquels je me sens tellement belle que j'en oublie que ce sera la première fois que je ne porterais pas de soutien gorge...Depuis que Benito a croisé mon chemin. Il sera présent ce soir, et est en train de se préparer en ce moment même.

Délia a essayé de me parler à plusieurs reprises, mais je ne voulais pas l'écouter bien qu'elle me rappelais moi, quand rien ne comptais plus dans ce bas Monde, que l'amour d'un homme. Mon père est là maintenant, mais celui de Délia la battait quand elle était petite, alors si elle trouve son bonheur dans les bras de ce connard qui me sert de...frère, et bien j'espère qu'elle en sera heureuse.

Sauf que je ne peux pas la pardonner, parce qu'elle savait ce qu'il se passait, elle essuyait mes larmes à chaque fois que je venais chez elle en sang, et elle a quand même trahis une amitié pour Benito. Elle l'avait même accompagnée, et je le jure devant Dieu, si j'avais su qu'elle était avec lui, jamais, au grand jamais, je n'aurai sauté et risqué ma vie pour sauver celle de Benito, menacée par celle de Valentino.

Valentino...

Tout se rapporte toujours à Valentino.

Mon Valentino...

Non.

Le Valentino d'Emma.

Elle a un joli prénom, singulier, mais qui lui va bien. Elle me fait penser aux filles du lycée qui n'avaient rien à faire pour être belles, pendant que des filles comme moi passaient des heures devant la glace pour couvrir tous ces bleus, faire un contourne qui cacherait ce double-menton, et surtout, qui passait des heures à vouloir être belles. Pour des hommes qui ne me regardait non pas parce que j'étais belle, mais parce que j'étais grosse.

Je me lève après avoir enfilé mes bas ainsi que mes sous-vêtements, et m'occupe de mes cheveux. Je les boucle, je les hydrate, et je les attache de telle sorte que je me retrouve avec trois tresses que je fais les plus fines possible, juste avant de les rassembler en un chignon avec une petite mèche à l'extérieur avec laquelle je forme une boucle sur mon front, qui donne un effet assez beau en fin de compte. Mes cheveux pendent dans le bas de mon dos normalement, mais étant donné qu'ils sont proches de mon visage, et correctement plaqués de surcroît, je prends un serre-tête pour enfin m'occuper de mon maquillage.

MORIÑO'S⎮T.1/T.2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant