Chapitre 100

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On arrive au centième chapitre et je n'aurais jamais pensé que cette fiction allait être aussi longue '^' Je suis loin d'avoir résolu toutes mes intrigues alors peut être qu'on est parti pour cent de plus XD En tout cas, merci à tout ceux qui ont suivi jusqu'ici, j'espère que la fic vous plait toujours autant^^

***

Je sentis quelqu'un me secouer légèrement l'épaule, me tirant d'un sommeil bien profond. Je n'avais même pas eu conscience de m'être endormie.

« Le roi est là. » me chuchota Yeo Sang alors que j'entrouvrais les yeux.

Quoi !?

Je me redressai péniblement en position assise, encore dans le coton. La pièce n'était éclairée que par les bougies allumées sur l'autel du Tigre. Il faisait déjà noir. Depuis combien de temps je dormais ? Je me sentais pâteuse et lourde comme si ça faisait trois jours donc... Longtemps, très certainement.

« Il t'attend en dessous du balcon. » précisa Yeo Sang. « Ça fait un petit moment. »

Voilà qui confirmait encore plus mon impression.

A côté de mon lit, je remarquai qu'un soban était posé avec mon diner du soir couvert d'une sorte de cloche en tissu, probablement pour le protéger en attendant mon réveil. Les servantes avaient sans doute préféré me laisser dormir. Je lui jetai un regard de regret. Je n'avais pas le temps de manger malgré un estomac qui criait famine.

Je me frottai les yeux et me levai, décidée à enchainer directement. De toute façon, je n'avais pas le choix. Je ne pouvais pas faire attendre le roi. Bien malheureusement, je devais prendre soin de notre -fausse- relation.

« Ri Ah, ton daenggi s'est détaché. » me prévint Yeo Sang.

Apparemment, le ruban de tissu était tombé pendant mon sommeil, laissant ma natte libre de se défaire. Je passai ma main derrière ma tête pour constater qu'il ne restait qu'une moitié de tresse.

« Je n'ai pas le temps de me recoiffer. » indiquai je à Yeo Sang, sans plus d'explication.

De toute façon, le roi apprécierait surement. J'avais bien compris qu'avoir les cheveux détachés n'était pas quelque chose de correct en dehors de l'intimité et en temps normal, j'y aurais fait attention mais là, j'étais pressée par le temps et, de toute façon, c'était mieux que le roi pense que je n'ai pas spécialement ce genre de barrière avec lui.

J'allai m'accouder au balcon et repérai le roi, tête levée, avec un sourire amusé sur le visage.

« On dirait que tu étais déjà endormie. » constata-t-il, en guise de salutations.

« Alors vous auriez peut-être dû partir... » ne pus je m'empêcher de lui faire remarquer. Et de toute façon, je ne vois pas ce qui vous permet de dire ça... » m'empressai je d'ironiser en levant exagérément les yeux au ciel pour faire oublier ce commentaire maladroit.

« Hum... Le fait que je t'ai appelée plusieurs fois sans obtenir de réponse rapide, que tes cheveux sont défaits et tes vêtements froissés. » répondit il sérieusement, grand sourire accroché aux lèvres, en passant totalement outre ma première remarque.

Ouf.

« Oh, tout ça, vraiment ? » répondis je, faussement surprise. « Vous me rattrapez ? » demandai je dans la foulée en passant mes jambes par-dessus la rambarde.

J'avais amorcé mon geste directement car je n'avais aucun doute sur la réponse. Ce faisant, je sentis que mes jambes étaient aussi lourdes que mon estomac était léger. Je n'étais vraiment pas dans la meilleure des formes.

Le souhait du roiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant