Chapitre 25 : Remède

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Démétri, Lili, la Garde et les Cullen étaient réunis dans le salon. En quelques heures, tout avait changé. Il n'y avait plus de bonheur, plus de paix, plus de joie. Ils étaient tous sonnés et plus ou moins tristes. Trevor les avait pris à revers et ils n'avaient rien vu venir. Il avait réalisé l'impossible et les vampires ne savaient même pas s'il y avait un moyen de contrer la maladie. A chaque crise de Louis, Trevor gagnait un peu plus. Et les vampires savaient qu'il n'allait pas s'arrêter à Louis. Ils avaient peur qu'ils s'en prennent à Démétri.
-J'ai prévenu Aro. La situation est trop grave pour qu'il soit tenu dans l'ignorance. Commença Carlisle. Est-ce que dans les livres, Lili, la maladie de Louis est mentionné ?
-Non, pas à ma connaissance. Je ne pensais pas que c'était possible que des vampires tombent malades.
-On doit trouver une solution. Quelque chose qui le soignerait. Il ne peut pas juste mourir. Il est censé être immortel.
-Ou peut-être que Trevor a fait en sorte qu'on ne puisse pas le soigner. Quand Alec, Démétri et moi sommes allés chez les nouveaux nés, Trevor a clairement dit qu'il avait un plan de vengeance radical. C'est ça. Tuer les traîtres enverrait un message.
-Ne perdons pas espoir. Rien n'est encore perdu. Carlisle tentait de rassurer la sorcière, qui était fort touchée par la situation. On sait déjà que le sang n'est pas une solution. On a essayé de lui faire boire du sang humain mais ça n'a eu aucun effet.
A l'évocation du sang, Lili repensa à la soirée qu'elle avait passé avec Démétri. Lui aussi avait une veine violette sur son épaule. Et quand il avait mordu la jeune femme, la veine avait disparu. Son sang avait soigné Démétri, qui semblait atteint du même mal que Louis.
-Oui mais tu lui as donné du sang humain banal. Peut-être que mon sang serait plus efficace ?
-Tu comptes aller t'ouvrir les veines à côté de Louis du coup ? Lili se tourna vers Alec et répondit :
-Bien sûr que non. Mais je pense qu'une quantité raisonnable de sang pourrait l'aider.
Carlisle réfléchit et lui dit :
-Je ne veux pas te presser mais si tu veux vraiment essayer on doit le faire maintenant.
Lili se leva et suivit donc le vampire. Le médecin préparait ses affaires et entreprit ensuite de récupérer une poche de sang de la jeune femme.
-Si je peux me permettre, comment tu as eu l'intuition pour ton sang ?
Lili savait qu'il allait lui poser la question mais elle savait aussi qu'il n'allait pas la juger.
-Hier soir, Démétri et moi nous avons passé du temps ensemble et j'ai vu qu'il avait une de ces veines. Je lui ai proposé de me mordre et la veine a disparu. Peut-être que ça l'aidera aussi.
Carlisle fit un petit sourire à la sorcière et lui dit :
-J'espère aussi. Reste allongée un moment. Tu pourrais avoir des vertiges.
Lili acquiesça et vit la porte s'ouvrir et Démétri entrer.
Carlisle le salua poliment et lui demanda :
-Tu n'as plus de trace semblables à celle de Louis ?
-Non, je n'ai rien.
-Bien. On a peut-être une solution alors. J'ai terminé. Tu dois vraiment rester comme ça pour l'instant.
-Ne t'inquiètes pas, je prends soin d'elle. Lui dit Démétri en se rapprochant du lit où était allongée son âme sœur.
-Je sais. Répondit Carlisle.
Lorsque Carlisle fut sorti de la pièce, Démétri caressa la joue de Lili et lui demanda :
-Comment tu te sens ?
Lili lui sourit et répondit :
-Comme lorsqu'on te prélève du sang. Fatiguée. Engourdie.
-Tu as oublié forte. Tu tiens toujours le coup. Ma puissante et magnifique sorcière.
-J'aime quand tu dis ça. Lui dit Lili.
Démétri caressa à nouveau sa joue et lui dit :
-Je le sais, mon ange.
La sorcière se tourna vers lui et lui dit :
-Embrasse-moi.
-Tu n'es pas  complètement toi-même. Je préfère attendre.
-Tu te trompes. Je sais parfaitement ce que je veux.
Démétri s'approcha doucement de la sorcière et posa ses lèvres sur celle de la sorcière qui lui répondit tendrement. Il n'avait pas l'habitude d'embrasser aussi tendrement mais il trouvait ça si bon avec elle. C'était comme une évidence.
Quand ils se detachèrent, Démétri lui dit :
-Quand Louis sera guéri, je te dirais quelque chose que je dois te dire depuis un moment. Et après tout, je vais te le dire maintenant. C'est mieux.
Démétri s'éloigna d'elle et Lili remarqua qu'il avait l'air perturbé et beaucoup plus humain. Elle se redressa et se tourna vers le vampire.
-La vérité, c'est que tu avais raison. Je pensais que je pourrais contrôler mais j'en suis incapable. Ton parfum m'envahit l'esprit quand tu n'es pas là et quand tu es là avec moi, je me sens tellement bien. Tu occupes mes pensées chaque jour, chaque heure et chaque minute. La vérité, Elizabeth, c'est que j'ai perdu. Tu as gagné. Je suis incapable de ne pas penser à toi. Je suis incapable de ne pas me soucier de toi ou de t'ignorer. Ou de t'imaginer avec un autre. Cette étincelle que tu as allumée en moi la première fois que l'on s'est vus s'est transformée en incendie et je n'étais pas capable de l'exprimer correctement, alors j'ai voulu jouer. Et je me suis brûlé. Mais le feu n'est pas si douloureux finalement. Je pense que je suis peut être en train de m'attacher à toi. Et je sais que je te déçois peut-être, parce que je ne suis pas l'homme dont tu es tombé amoureuse mais j'avais besoin de te le dire.
Quand Démétri eut terminé, des larmes discrètes coulaient sur les joues de Lili. Son cœur battait la chamade. Elle passait par plusieurs émotions. La surprise, la joie, et elle n'arrivait pas à réaliser.
Elle se leva et s'approcha du vampire :
-Je pense qu'on a tous les deux perdus. Je ne sais pas si tu réalises mais je ne me suis pas attachée à toi seulement une fois mais deux. J'ai essayé de chercher cette passion ailleurs et de t'ignorer mais c'est impossible. Je ne peux pas parce que tu m'appelles et j'ai besoin d'être avec toi. Tu avais raison.
Démétri lui sourit et caressa son visage avant de placer ses lèvres sur les siennes dans un baiser plein de tendresse qui réunissait parfaitement les âmes sœurs. Ils étaient en parfaite cohésion et leurs cœurs brûlaient ensemble.
Démétri attira ensuite la jeune femme à lui et l'enlaça. Elle profita du sentiment de sérénité que lui offraient ses bras pour s'y reposer.
-Lili, ça a marché, oh pardon... La voix d'Alec brisa le moment mais les deux âmes sœurs ne se detachèrent pas pour autant. Lili vit le regard victorieux d'Alec et lui dit :
-Vas-y. Dis le. Je sais que tu en meurs d'envie.
Alec sourit et lui dit :
-J'avais raison, comme d'habitude. Et Louis s'est arrêté de tousser et ses veines ont dégonflé au fait. Tu avais raison aussi.
Il sortit ensuite de la pièce en faisant un clin d'œil à Démétri.
Tout finissait bien.

DAWN II : THE LAST FALLOù les histoires vivent. Découvrez maintenant