DAWN II : THE LAST FALL

Chapitre 56 : Les Futurs Mariés

-Alice, tout est prêt. Arrête de paniquer.
Répéta Lili pour la quatrième fois à la vampire qui ne cessait de s'agiter autour d'elle, vérifiant les listes qu'elle avait pourtant elle-même réalisé.
-Je veux que tout soit parfait. Comme je n'ai pas pu tout organiser, comme tu le sais....
-Tu ne me le pardonneras jamais ?
Alice fit la moue et regarda son amie.
-Tu as de la chance. Tout va bien. Tout ira bien. Tu es libre.
Lili souffla et prit sa veste pour rejoindre la maison que Démétri avait loué. La maison était située à l'écart de la ville, au bord d'une forêt, où tout était calme. Lili l'adorait.
-Et rappelle toi, tu ne dois pas le voir avant demain à l'autel. Pas de contact avant demain.
Lui lança Alice alors qu'elle partait.
-Elle ne pourra pas s'en empêcher. Lui dit Emmet en lui faisant un clin d'œil.
Lili lui dit :
-Ne recommence pas. Elle entendit Jasper pouffer et Emmett lui lança :
-Bonne nuit, Elizabeth.
Lili leva les yeux au ciel, le sourire aux lèvres avant de partir.
Les dernières semaines avaient été un tourbillon émotionnel. Il y avait eu la réalisation de la mort de Trevor, l'organisation de son mariage et le dialogue avec sa famille. Elle était épuisée mais comblée. Chaque personne qui comptait pour elle avait accepté de venir et elle en était ravie. Même sa tante venait et Lili, secrètement, voyait son cœur se réchauffer. Alice l'avait finalement aidé à organiser le mariage même si elle avait commencé sans elle et avec Hannah, ce que la vampire n'avait pas très bien pris au début. Dans toute cette folie, Démétri avait été son roc. Il l'avait soutenu, appuyant ses idées et prenant soin d'elle. Le vampire, qui retrouvait petit à petit ses souvenirs, illuminait ses journées et Lili était émerveillée par chaque chose qu'il lui racontait qu'il était censé avoir oublié. Elle l'aimait et ne l'avait jamais ressenti avec une telle intensité. Elle ne savait pas comment elle allait faire pour tenir une soirée sans le voir. Elle décida d'aller voir Hannah rapidement avant de rentrer chez elle.
Sa cousine lui sauta immédiatement au cou.
-Je suis tellement excitée pour  demain ! Je ne sais pas comment je vais faire pour dormir !
-Félicitations, je ne savais pas que tu étais celle qui se mariait. Lui répondit Lili en laissant transparaître son anxiété. Hannah redevint sérieuse et en emmenant sa cousine plus loin dans le jardin.
-Tu sais que tout va bien se passer ? Tu sais qu'il est fou amoureux ?
-Je sais, mais j'ai toujours peur que quelque chose se passe mal. C'est pratiquement comme ça que ça se passe d'habitude.
Lili ne pouvait s'empêcher de se remémorer tout les mauvais souvenirs qui la hantaient toujours aujourd'hui.
-Ne t'inquiétes pas. Ça n'arrivera pas. On a gagné.  Il est mort. Et toi, tu vas enfin avoir ce que tu mérites. Un mariage parfait avec ton âme sœur.
Alors rentre et va te faire couler un bon bain.
Lili lui sourit et acquiesça.
-Très bonne idée.
Hannah lui sourit en retour et l'enlaça.
-Tout sera parfait. J'ai tellement hâte.
-Moi aussi.
Lili embrassa sa cousine et rentra chez elle.

Une fois chez elle, elle trouva un bouquet d'iris dans un vase avec une carte signée Démétri. "Pour celle qui fait battre mon cœur, ma future femme. C'était l'une de ses habitudes, depuis qu'ils étaient en Italie. Lili sentit leur parfum et pensa à Démétri. Elle aurait tellement voulu l'avoir avec elle. Il l'aurait rassuré et elle se serait détendue. Écoutant sa cousine, elle se fit couler un bain chaud et espéra que ses angoisses s'évaporent. Elle tenta de se changer les idées en lisant mais rien n'y faisait, l'angoisse était là. Elle sortit de l'eau et enfila son short et son débardeur. Elle se rendit ensuite dans sa chambre et laissa l'air frais du soir passer sur sa peau. Elle sentit soudainement un parfum familier et sourit :
-Tu n'es pas supposé être là. Les futurs mariés ne doivent pas se voir avant le moment où ils se disent oui.
-Je t'épouse dans chacun de mes rêves depuis 1 an. Cette vieille superstition ne vaut plus rien.
Lili sourit et sentit les bras de Démétri l'entourer avant que ses lèvres embrassent ses joues et son cou.
-Et tu es angoissée. Je sais à quel point tu détestes l'être.
Lili se tourna vers lui et contempla ses beaux yeux illuminés par l'inquiétude.
-Je vais bien, Démétri.
-Hannah m'a appelé. Même si je comptais venir avant qu'elle m'appelle.
-Vous semblez avoir des difficultés à vous passer de moi, Mr Volturi.
-Je ne peux pas, tout simplement.
Démétri caressa sa joue et l'embrassa. Doucement d'abord avant de le faire plus passionnément.
-Tout ira bien, Elizabeth. J'en suis certain.
-J'ai juste peur que quelque chose arrive et gâche tout. Quelque chose qui nous éloigne ou nous blesse. Et...
L'angoisse prenait le dessus et Lili sentit des larmes lui monter.
-Mon ange. Regarde moi.
Lili le fit instantanément.
-On est libres maintenant. Personne ne t'éloignera de moi. Je t'aime. Plus que tout. Et demain, on sera liés pour l'éternité et personne ne pourra gâcher ça.
A part peut-être ton amie avec un problème de contrôle.
Lili ne put s'empêcher d'avoir un petit rire et d'embrasser le vampire.
Son angoisse était redescendue et elle se sentait mieux.
-Je t'aime.
Démétri lui sourit. Ses yeux brillaient, et étaient pleins d'émotions.
-Je t'aime aussi Elizabeth. Pour l'éternité.
Démétri prit ensuite la jeune femme dans ses bras et la porta jusqu'à son lit, avant de s'éloigner.
-Qu'est ce que tu fais ?
-Les futurs mariés ne sont pas censés partager le même lit avant le mariage.
-C'est une très vielle conception ça. Peut-être que ça a un rapport avec ton âge. Lui dit ironiquement la sorcière.
Démétri prit un air scandalisé.
-Je suis touché en plein cœur. Je ne sais pas si je vais m'en remettre.
Lui dit le vampire en s'approchant elle.
-Je peux me faire pardonner.
Lili embrassa le traqueur en déboutonnant sa chemise.
-Ton amie va me tuer.
Lili lui dit en souriant  :
-Je peux arrêter si tu veux.
Démétri sourit contre ses lèvres et lui dit :
-Quel gâchis ce serait.
Le vampire déboutonna lui aussi les boutons du débardeur de la jeune femme avant de lui enlever.
Une éternité de passion débutait.