8| La nouvelle.

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NDA: I'm sorry, but j'adore le cliché de la nouvelle qui arrive au lycée dans les livres ou les films! Le stress, le décalage entre son ancienne école et son nouveau établissement, les nouveaux personnages, j'aime trop la vibe!

Bonne lecture🌹.



S V E T L A N A

Je suis beaucoup trop angoissée pour une personne qui va juste changer d'école. Mais pourtant, on est tous passé par là, non? Une nouvelle école. Un nouveau travail.

La nouveauté.

C'était une étape cruciale de la vie, à laquelle on ne pouvait pas échapper. Celle-ci plaisait aux autres, mais moi, elle m'angoissait terriblement. Je sentais cette vague terrible d'angoisse s'éparpiller dans mon corps. Je me regardais dans le miroir avec la gorge noué, et le ventre qui se tortille comme si j'avais mal digéré mon petit déjeuner.

Surtout que je n'étais pas habitué à la nouveauté. J'avais fréquenté la même primaire, le même collège, et le même lycée avec les mêmes personnes que je voyais en dehors. Tout se résumait au Five Blocks.

J'ai opté pour un jean déchiré au genou et un t-shirt blanc large, suivi de mon gilet beaucoup trop grand pour moi. Ça ne ressemble en rien à mes tenues de soirée ou les tenues courtes que je mettais quelque fois pour aller à l'école. Mais j'arrivais à switcher entre mon côté très féminin et mon côté garçon manqué, à tel point que lorsque j'arrivais à l'école sans maquillage, on me traitait de catfish.

J'avais lissé ma touffe de cheveux bouclés, pour paraître «mieux» et «plus présentable». C'était néfaste de penser comme ça, et pourtant je continuais de me brûler les cheveux pour rentrer dans ses critères de beautés merdiques.

Je me suis amélioré, c'était pire quand j'étais petite et que je passais mes nuits à pleurer parce que j'avais des cheveux frisés. Quand j'y repense, je me dis que c'est tellement bête. Je ne serais jamais blanche, et je n'aurais jamais des cheveux raides comme les filles que je voyais à la télé quand je suis arrivé ici. Je serais toujours une métisse avec ma longue touffe de cheveux frisés. Je suis tout de même fière d'être ce que je suis, et ce n'est pas ces critères de beauté occidentaux qui me feront changé d'avis.

Je m'étais maquillé et ça serait mentir si je disais que je n'avais pas abusé. Le problème avec le makeup c'est qu'il n'y en a jamais assez, et qu'en plus je voulais absolument caché ma cicatrice sur le visage. Plus je regardais mon reflet, plus je revoyais cette trace marron sur ce visage à travers ces trois couches de fond de teint.

-Tu sais que tu es très jolie?
Balance Malia en se mettant derrière moi.

-Je sais.

-Bitch.

-Je rigole, merci!
M'exclamais-je en lui faisant un bisous.

Ses yeux se posent sur ma tenue. Ai-je fait quelque chose qui ne fallait pas? J'ai une tâche? Des mauvais goûts vestimentaires?

-Pas de jean troué, Svet.
Dit Malia.

-Mierda, est-ce qu'on peut vivre dans ce lycée? Passe moi un jean.
Ordonnais-je.

-Il faut que tu fasses bonne impression le premier jour. C'est des gros racistes, alors si il voit une noire, avec un accent, et en plus un jean troué, ça équivaut au ghetto dans leurs tête.
Dit-elle.

Ce n'est pas comme si on m'avait prévenue, et que l'agent des services sociaux m'avait pas regardé avec un regard rempli d'étonnement lorsque Aaliyah a prononcé le mot «Brighton Hill». Une école très prestigieuse et très élitiste.

SIN SENTIMIENTOS.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant