48| Réveil.

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NDA: Encore des mini révélations avec une partie triste...qui est choqué? Personne!😹

Suis-je sadique? La réponse est OUI.

(Je précise, faites comme si le flashback du début était en espagnol.)

Comme d'habitude, pardon population pour les fautes! I try my best.

Bonne lecture🌹.










S V E T L A N A





-S'il te plaît, attends!
Dis-je en m'attachant à son pantalon noir.

-Svetlana, je dois partir. J'ai une famille.

-Partir? Mais partir où? Je...je veux pas rester toute seule. Même si tu es méchant avec maman et que tu me fais peur!

Il ne m'écoute pas, et continue de marcher. Je le suis jusqu'à la porte. Je m'accroche à sa jambe, pendant qu'il ne bouge plus.

-Papa...
Soupirais-je avec les larmes aux yeux.

-Svetlana, j'ai déjà un enfant, et ce n'est pas toi.

-Un...un autre enfant? Ce n'est pas grave. Prends moi avec toi!

-Tu devrais arrêter de me confondre avec ton père, morveuse. Tu ne me verras plus pour longtemps, vu qu'on part au Mexique dans quelques temps.

-Partir? Partir pourquoi?
Demandais-je.

-Partir avec mon fils.

J'ai l'impression que ces mots me brisent le cœur. Ils me percent mon cœur de petite fille rempli d'espoir.

Il enlève ma main de son pantalon pendant que je continue de pleurer. Je ne veux pas rester toute seule avec maman. Je veux partir de cette maison.

-Qu'est-ce qu'il a de plus? Pourquoi lui! Pourquoi!
Hurlais-je.

-Parce que c'est mon fils, c'est mon garçon. Il mérite de connaître le bonheur.

-Et...et moi, alors? Je croyais...que tu m'aimais bien. Tu me dis toujours que je suis une princesa. Je veux...le bonheur moi aussi.
Bégayais-je.

-Et toi, tu l'auras un jour. Mais pas avec moi, pas avec un Gonzales.

-Et...et toutes mes copines à l'école elles en ont un. Elles parlent tout le temps de leurs papa.

-Princesa...

-Tu connais mon papa? Maman m'a dit qu'il s'appelait Juan. Il...il vient du Mexique comme toi.

-Il vient de Guadalajara, et je viens de Sinaloa. Nous ne sommes pas pareil. Je ne le connais...pas.

-Si tu ne le connais pas, pourquoi tu connais sa ville et son prénom?
Demandais-je.

Il ne réponds rien. Peut-être qu'il le connaissait.

-Ne me laisse pas avec elle...par pitié. Pitié, je t'en supplie.
Chuchotais-je une dernière fois.

SIN SENTIMIENTOS.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant