44| Un monstruo.

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NDA: Vous allez encore détestez Aïdan.

C'est un chapitre assez difficile à lire, alors faites attention aux triggers warning que j'ai mis dans le résumé de l'histoire.

Prenez soin de vous🌹...

Et surtout:

Bonne lecture🌹







A Ï D A N

-Cinco minutos, mi hijo.
Dit grand mère en continuant de repasser alors qu'on doit se dépêcher.

-Abuela, ça fait vingt cinq minutes.
Soupiré-je.

-C'est vrai grand mère, ça fait vingt minutes!
Rajoute Nana.

-Aïdan doit être présentable! C'est un grand jour.

Un grand jour.



*******

Le soleil chaud tape sur mon visage et me fait froncer les sourcils. La chaleur du Mexique m'avait manqué, même si on y retourne chaque vacances. Celle-ci se ressentait encore plus, au milieu du désert de Sonora.

-Je te laisse faire, mon fils.
Dit mon père.

-AÏDAN! AÏDAN! AÏDAN!
Acclame la foule.

La tradition était de tuer les taupes devant le gang entier. Aujourd'hui, c'était moi qui devait tuer la taupe devant cette foule. Certains venaient d'Honduras, d'autres du Salvador, et d'autres du Mexique. Ils attendaient que j'appuie sur la gâchette avec impatience. Je n'avais aucun remords, ni aucune pitié. Je n'ai aucune pitié pour quelqu'un qui a failli tuer ma tante et sa fille. Je n'ai aucune pitié pour les traîtres et pour les ennemies. Aucune.

-Aïdan...
Soupire Antonio à mes pieds.

On avait finit par trouver Antonio après des semaines de recherches intensives. Il se cachait dans un village perdu au Mexique. Et pendant ces semaines intensives, j'avais tout fait pour que mon père ne tue pas Svetlana. Tout. Il en a même eu des soupçons. Mais aujourd'hui, je l'avais distrait en décidant de tirer sur Antonio.

-Ne me tuez pas. Aïdan...ma femme, mon fils!
Hurle t-il en pleurant.

Bizarrement, sa femme n'existait pas lorsqu'il s'agissait d'avoir une relation avec Maria Sanchez. Quel hypocrite.

-Et toi, t'as pensé à ta femme et ton fils lorsque moi et Thelma on était entrain de crever dans le FEU?!

-Pardonnez moi. Pardonne moi.
Chuchote t-il.

-On ne pardonne pas les traîtres.

C'est pour ça que je ne pardonnerai pas Svetlana. Je ne sais pas ce qu'elle foutait avec ce sac chez eux. Je ne sais pas pourquoi elle ne m'en a pas parlé. Saint m'a dit qu'elle nous avait vu avec Ariel, et qu'elle s'était mise à pleurer comme si elle était folle. Je n'en ai rien à foutre qu'elle pleure pour ça. Elle n'a cas pleurer, car quand elle saura que mon père veut vraiment la tuer, elle pleurera pour une bonne raison. Elle ne m'aimait pas, je ne l'aimais pas. La seule chose que j'aimais, c'était le danger et l'adrénaline d'être avec elle. Plus rien ne m'importe, de toute manière.

SIN SENTIMIENTOS.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant