56| La vérité sur la nuit où tu as tout perdu.

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NDA: PRENEZ DES MOUCHOIRS...

Vous savez c'est quoi mon pire défaut? C'est que je suis impatiente. Je n'ai pas de patience.

Alors voilà, je ne pouvais pas attendre: voici le DERNIER CHAPITRE de SIN SIENTIMENTOS.

Oui. En pleine semaine. En plein lundi.

Le chapitre est long, mais vu que c'est le dernier...compréhensible, non?

Lmao il fait 11 270 mots donc soyez sûr de ne pas être occupé...

Je crois que c'est mon chapitre préféré, et je me suis donné à fond pour l'écrire, alors j'aimerais particulièrement vos avis...

Et aussi vos avis sur l'histoire plus particulièrement!


Bonne lecture🤍.





S V E T L A N A

Tony se trouvait en face de moi, assis à côté d'Aïdan et de Rick. Je me suis pincé, jusqu'à saigner avant de réaliser que tout ça n'était pas un cauchemar. C'est la situation la plus bizarre de ma vie. Pourquoi je n'ai pas dit la putain de vérité à Fiona? Elle ne l'aurait jamais laissé entrer. Cette situation était ironique, car Fiona et Rick n'avaient aucune idée que Tony se retrouvait face à son ennemie juré. Une gamine révolté.

Aïdan me lance un regard du style «on est dans une sale merde, mais je t'aime quand même».

-Svetlana, tu vas mieux?! Tu ne veux pas te reposer un peu?
S'écrie Fiona.

Mes yeux croisent le regard de Tony, qui ne faisait que de m'observer depuis que j'avais mis un pied dans le salon. Espèce de salopard...te voilà enfin en face de moi.

-Oui, je vais mieux.

-Désolé pour tout à l'heure.

-Aïdan, tu devrais t'excuser d'avoir littéralement fracasser le crâne de ta copine.
Dit Rick en se levant pour rejoindre Fiona dans la cuisine.

Tony nous lance un regard glacial. Il doit halluciner que son fils soit tombé amoureux de la fille de son ennemie juré. Sa tête se crispe lorsqu'il entend le mot "copine", et c'est là que je comprends qu'aujourd'hui, on va payer pour notre crime.

-Copine? Laisse moi rire encore une fois.
Rigole Tony en chuchotant.

-Je m'excuse.
Murmure t-il en détournant le regard.

Aïdan, qui n'a jamais peur de rien, semble pétrifié. Il craint finalement son père, comme tout le monde le craint. Il a peur vu comment sa jambe gauche tremble.

-Tu ressembles à ta mère, amochée comme ça.
Chuchote Tony en me regardant.

-Tu ressembles bien au Tony d'il y'a dix ans, celui qui l'amochait.
Répondis-je en chuchotant à mon tour.

Aïdan me supplie du regard pour que je ferme ma gueule. Il a peut-être peur de son père, mais moi, non. Je m'en suis fait la promesse. C'est fini, la Svetlana qui pleurait parce que Tony passait son temps à l'effrayer.

SIN SENTIMIENTOS.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant