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NDA: Je viens de me rendre compte que mes premiers chapitres sont super courts, comparés aux autres. Et dire qu'à partir de la partie 30, je dépasse les 6000 mots💀. Un décalage, tu fuis. Bon, ce n'est pas grave!

Bonne lecture, n'hésitez pas à voter et commenter.🌹




S V E V T L A N A

J'étais au self, les filles parlaient de trucs basiques du genre:

-Oh, t'as vu ma nouvelle couleur d'ongles? T'aimes?

-Et ma nouvelle wig lace vingt deux pouces?

Et j'aime parler de ça, honnêtement. Mais aujourd'hui, j'étais complètement à l'Ouest.

-Svetlana, matte ça! Putain, viens.
Dit Malia.

Je me rapproche de son téléphone. C'était la story à Ariel, avec la photo de moi et ma mère lorsque j'étais petite avec une arme dans les mains. Merde, ça fait à peine deux semaines que je suis là. Personne devrait savoir qui est ma mère! Personne. Ça va ruiner ma réputation, je risque d'être viré.

Elle avait écrit en description: «Donc maintenant, on accueille des délinquants dans mon lycée? Non mais je rêve!» suivi des emojis qui vomis.

C'est juste en relevant la tête que je me rends compte que tout les regards sont posés sur moi, sans compter les murmures.

«C'était sûr. T'as vu d'où elle vient?» «Franchement, je suis pas choqué» «Oui. C'est la nouvelle, celle qui a un fort accent» «Manquerait plus qu'elle vends de la drogue ici!»

-Oups.
Dit Ariel en me fixant.

Je retire ce que j'ai dis à la soirée, je ne changerais jamais mon orientation sexuelle pour cette sorcière déguisé en humaine. Ariel de Saint Jean, crois moi que l'ancienne Svetlana t'aurait étripé sur les tables du self!

-Qu'est-ce que vous regardez! Bande d'imbéciles!
S'exclame Aïdan.

Gabriella, la fille plutôt gentille avec un caractère trempé qui m'avait surtout très bien accueilli, pose brutalement le tel de Malia. Tellement violemment que j'ai l'impression que son téléphone a été brisé.

-C'est quoi ton putain de problème, salope?
Lance t-elle en fixant Ariel.

-On t'as rien demandé, c'est vrai entre mexicaines, vous vous comprenez!

-Combien de fois je vais te le dire. Je suis vénézuélienne pas mexicaine, sale gringa sans cervelle!
Renchéris t-elle.

Un cercle se forme autour des deux qui crient de plus en plus, et je m'éclipse.

Je me retrouve dans les toilettes, bien loin du boucan infernal de la cantine. Je m'enferme dans une cabine et me retient de ne pas faire une crise d'angoisse. Respire. Respire. Je plante mes ongles dans ma peau et respire. Je ne peux pas me permettre de faire une crise, ici. Je ne peux pas me permettre d'être moi même. Je sors de cette cabine et enlève mon gilet puis bois de l'eau.

-Je pensais que tu avais peur de moi lorsque j'avais un petit gun dans ma voiture. Mais tu caches bien ton jeu, hein?

Je reconnais sa voix. Ce putain d'arrogant. Il va encore venir me les casser!

SIN SENTIMIENTOS.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant