40| Rechute.

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(PS: Excusez moi pour les fautes, j'ai eu le bac de français de justesse MDRRR)

TW: Tentative de suicide.

Bonne lecture🤍






S V E T L A N A



-Tiens, regarde.
Dit Jayne en me passant le téléphone.

-Argh me montre pas!

Jayne me montrait la page anonyme de mon ancien lycée qui affichait les filles et les garçons. Cette page web faisait vraiment des ravages, et faisait partie des premières causes des moqueries incessantes sur moi et ma mère. Je m'étais réveillé un beau matin en me faisant insulter de «sale drogué» et de «fille de prostituée». Il ou elle, arrivait à balancer les secrets de tout le monde quoi qu'on fasse. Ici, enfin dans mon ancien quartier, tout se sait...mais cette page web en savait toujours plus sur tout le monde. Cette fois ci, la page parlait d'une seconde qui avait partagée des photo intimes avec un garçon en terminale. Évidemment, c'est toujours plus grave pour les filles que pour les mecs.

Je préfère ignorer et pas participer à ce troupeau de moutons qui veulent se moquer d'une fille qui a donné sa confiance et son intimité à un mec. Son téléphone vibre et je vois un sourire étirer ses lèvres.

-On dirait que le petit Salvadorien ne peux plus vivre sans toi.

Elle me regarde d'un air gêné mais avec un grand sourire. Le sourire qu'elle essaye de cacher à la seconde qui suit.

Me dites pas que cette gosse est déjà piqué?

-Mais non. Il veut juste s'amuser, alors je lui réponds par dépit.

-Mientes.(Tu mens)

Jayne s'est habitué au fait que je parle espagnol, à vrai dire on avait pas trop le choix lorsqu'on s'était rencontré. Elle et Niyah avaient voler un dictionnaire d'anglais pour me le rapporter. C'était un cadeau de bienvenue, comme elles le disaient.

-Je te mens pas, bro! On prends juste notre temps.

-Ah ça, c'est bien! Mais vas-y, qu'il ne joue pas avec toi. Tu sais comment sont les hommes.

Ils sont horrible.
Tous pareil.

Mais lui...
Lorsque je pense à notre nuit de la dernière fois, je me dis que c'est l'exception. L'exception qui a fait changer mon point de vue. Sa main dans la mienne devant les étoiles m'avait rendue si heureuse et émotive que je n'arrêtais pas d'y penser.

-Svet, t'es toujours dans l'excès. Les hommes ne sont pas tous pareil!

Écoutez, il vaut mieux se protéger.

Surtout des hommes comme mon ancien ami à qui j'ai donné ma confiance.

J'aperçois Fatma de loin, ça faisait longtemps qu'on ne s'était pas vue. Elle révise énormément pour sa rentrée à l'université alors que moi...Moi, je me contente de respirer et d'être là. À vrai dire, j'avais tellement prévu de me retirer la vie avant mon passage à l'université, que je ne savais pas ce que j'allais faire dans le futur. Je ne vis pas, je survis. Alors c'est un peu compliqué de me demander ce que je veux faire de ma vie.

SIN SENTIMIENTOS.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant