45| Les monstres savent pleurer.

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NDA: Encore un chapitre bien triste comme vous auriez pu le deviner.

(Bonne chance les âmes sensibles...)

N'hésitez pas à commenter ou voter, ça fait toujours plaisir!

Bonne lecture🌹.














F A T M A









J'allais enfin voir Svetlana, elle paraissait distante. Vu que je sais qu'elle est de passage dans le quartier, je voulais passer chez elle pour lui faire une surprise. C'est tellement pratique d'habiter dans le même quartier, vous pouvez pas savoir.

Je sonne une fois, deux fois, trois fois.

-Si c'est le père à Svetlana, vous pouvez lui dire que je suis passé?
Dis-je derrière la porte.

Zéro réponse.

Je l'appelle sur son téléphone et elle ne réponds pas, tout comme elle n'a pas répondu à mes autres messages. Ce n'est pas possible, j'entends son téléphone sonner d'ici!

Je sais que ce n'est pas bien mais mon instinct me dit de rentrer.
Ce n'est pas normal. Je commence à me sentir pas bien. Et si Tony Gonzales avait vraiment décidé de la tuer?

Je regarde sous le paillasson et saisis la clé. Je pose mon sac et mon téléphone dans l'entrée en panique, sans même fermer la porte derrière moi. J'ai terriblement peur.

Je pénètre chez elle, et à ma surprise, c'était bizarrement vide. Ce n'est pas censé être vide si son père est là.

Je traverse le couloir pour rentrer dans le salon. Toujours aucun bruit.

-Svetlana?
Criais-je.

-Ma chérie? T'es là?
Rajoutais-je.

Il n'y avait aucun son. Mais j'étais persuadé qu'elle était là, son téléphone avait bien sonné.

Je fais les tours de toute les pièces. Son père n'avait pas l'air d'être là, il n'y avait aucune affaire d'homme. Je pénètre sa chambre, qui était en vrac. J'arrive jusqu'à la salle de bain, où la porte est fermé.

-Svetlana?

Pas de réponses. Heureusement, l'écart entre le pieds de la porte et le sol était assez espacé.

Je me baisse, et aperçoit du sang. Du sang. Du sang. Cette porte est fermée.

-Svetlana!
Criais-je.

Trop de sang.

Je pousse une dernière fois sur cette porte, et elle s'ouvre d'une traite.

Non.

Non.

C'est un cauchemar, pas vrai?

Et là, je tombe de haut. Un bourdonnement frappe mon oreille, mon cœur s'arrête de battre durant quelques secondes et mes genoux rejoignent le sol. Mon cerveau n'arrive pas à assimiler ce qu'il voit. Ce qu'il voit est la pire vision à laquelle il ait pu assister en dix huit ans de vie. Ce n'est pas réel. Ça ne pouvait pas nous arriver. Pas à elle.

SIN SENTIMIENTOS.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant