The Black Storm

Chapitre 1

▪︎ Lola ▪︎

- Mademoiselle Lightwood, veuillez me suivre s'il vous plaît.

Je suis la secrétaire du président de l'université de Seattle. Elle m'emmène jusqu'au bureau de ce dernier pour finaliser mon inscription au sein de l'établissement scolaire. En marchant derrière cette femme d'âge mûr, mes billes vertes scrutent chaque détail du corridor. Plusieurs portes se situent de part et d'autre du couloir. Toutes en face de l'une et de l'autre. Diverses reproductions de tableaux de peintres connus sont soigneusement accrochées au mur.

- Hé la nouvelle, je ne pensais pas te voir devant le bureau du président. Ricane Alec.

- Monsieur Lewis à votre place, j'éviterais de l'ouvrir. C'est la dixième fois que vous êtes convoqué en même pas un mois. Dit la secrétaire.

- Faut croire que monsieur Andersson est fou de moi. Ricane-t-il une nouvelle fois.

La vieille femme ignore la remarque du noiraud. Celle-ci rentre dans le bureau sous le regard insistant du Bad Boy. Je l'observe discrètement. Ses mains sont recouvertes de tatouages et plusieurs bagues ornent ses doigts. Les manches de sa veste en cuir sont remontées jusqu'aux coudes, laissant voir d'avantage de tatouages sur sa peau bronzée. Il est entièrement vêtu de noir. Cela fait davantage ressortir la couleur de ses yeux et son collier doré qui brille sous la luminosité artificielle.

- Mademoiselle Lightwood, entrez.

Alec me crame et esquisse un sourire, dévoilant sa dentition plus que parfaite. Il me mate ouvertement, s'arrêtant sur ma poitrine. Lorsqu'il plonge son regard dans le mien, je lui montre mon majeur et pénètre dans le bureau sous les rires incessants du bad boy.

- Asseyez-vous.

J'obéis en posant mon sac au sol. Je croise les jambes sous le bureau et attends sagement que l'homme devant moi prenne la parole.

- Tenez, votre emploi du temps. Il glisse une feuille sur le meuble en bois. Si vous avez le moindre souci, demandez donc de l'aide à Jace Williams. Il sera à l'entrée de l'amphithéâtre numéro 2. Il s'occupera personnellement de votre intégration dans cet établissement.

- Merci, Monsieur Andersson.

Le quinquagénaire me fait signe de quitter son bureau. Je m'exécute en plaçant la lanière de mon sac sur mon épaule.

Le noiraud n'est plus là. C'est une très bonne chose. Je ne souhaite pas le fréquenter. Ce garçon est la définition même du mot « problème » et moins je le fréquente, mieux je me porterais.

- Ce n'était pas très sympa de me faire un doigt.

- ALEC, TU VIENS ? Hurle un blond un peu plus loin.

- J'arrive, Jace.

Il s'éloigne de moi. Je focalise mon attention sur l'emploi du temps que j'ai dans les mains. Je le parcours rapidement des yeux et tombe sur mon premier cours de la matinée.

Littérature, amphithéâtre 2.

Hâtivement, j'enfonce la feuille dans mon sac et me rends vers la salle. J'entre dans l'amphi et m'installe au fond. La salle se remplit rapidement, puis la prof arrive pour commencer son cours.

- Désolé du retard, Madame Smith. Dit le dénommé Jace.

- Messieurs Lewis et Williams, allez vous asseoir.

- Vos désirs sont des ordres. Répond Alec.

Ils effectuent une révérence en rigolant. Les deux amis ne mettent pas longtemps à rejoindre le fond de l'amphithéâtre et s'installent à mes côtés.