Ch 32 : Brume dans l'eau

120 18 15
                                    

⚠️ TW : Yaoi ⚠️

*****
Le Tigre captura la bouche de Yuan Lie et l'attira dans une étreinte plus étroite en glissant une main dans ses cheveux et dans le creux de son dos, l'embrassant avec une dévorante passion. Yuan Lie répondit avec fougue, n'y comprenant plus rien, ne voulant plus rien comprendre d'autres que l'ivresse qui les liaient à présent dans ce baiser sauvage et libérateur. Il posa ses mains derrière la nuque de Qian Jingliu et se colla à lui. Le contact de leurs chairs est un plaisir pour l'un comme pour l'autre.

Ils s'embrassèrent fougueusement, telles deux âmes désespérées. Leurs corps pressés l'un contre l'autre ne tardèrent pas à réagir au feu qui commençait à leur faire perdre la raison. Rapidement, le désir les envahit tous deux. Qian Jingliu souleva Yuan Lie et marcha dans l'eau pour l'adosser contre la paroi de la piscine en gardant sa bouche prisonnière de la sienne. Ils se séparèrent uniquement pour reprendre leur souffle, pour ensuite mieux replonger dans cet échange langoureux.

Prenant toujours possession de ses lèvres, Qian Jingliu se pressa plus près de Yuan Lie et sentit son attribut masculin, qui s'était déployé, frôler le sien. Le noble tressaillit, incapable de réprimer un sourire et de jubiler d'une immense fierté. À cet instant précis, son baiser se fit plus demandeur, plus possessif. Un feu irradiait au creux de ses reins et faisait durcir son organe viril contre les cuisses de Yuan Lie. Le jeune homme aveugle, quant à lui, se sentait fondre dans ses bras et dans ce baiser ardent. Sa bouche et sa langue répondaient et se mélangeaient au sien dans une parfaite symbiose.

Lorsque Qian Jingliu remonta sa main dans son dos, il sentit sa peau glabre, douce et soyeuse, frissonner de désir sous la pulpe de ses doigts. Soudain, il abandonna les lèvres de Yuan Lie pour aller déposer un chapelet de pointillés rosé dans son cou. Le souffle saccadé, l'aveugle soupira à travers ses lèvres tremblantes. Le Tigre mordit son cou fébrilement, puis avec voracité, puis glissa sa langue sur la chair mordue pour l'adoucir, essaimant une rangée de petites traces de dents sur sa peau avant de revenir capturer sa bouche dans le baiser brûlant qu'il avait laissé.

Yuan Lie soupirait et ses soupirs devenaient de plus en plus saccadés. La main du Tigre flattait l'extérieur de sa cuisse et remontait vers sa hanche. Le noble l'entendit émettre un léger murmure, presqu'une plainte. Alors ce dernier glissa graduellement sa main plus près de son aine et sentit une nouvelle exclamation s'échapper contre sa bouche. La tension sexuelle était si palpable qu'une vague de frissons le parcourut et il ne put résister à l'envie de rendre Yuan Lie encore plus fou. Sa main s'empara alors de son sexe raide, il l'empoigna fermement et il se mit à le caresser de sa base jusqu'en haut dans un geste lent et circulaire. Le membre de Yuan Lie s'affermit davantage entre ses doigts ; un grondement satisfait résonna dans la gorge du Tigre.

Il poursuivit la caresse avec une lenteur calculée, savourant les frémissements de son corps et les rafales de plaintes qui s'échappaient des lèvres de Yuan Lie. Le jeune homme aveugle se cambra contre lui, cherchant plus de contact, plus de friction. Une de ses jambes remonta spontanément pour s'enrouler autour des cuisses du noble, de sorte à offrir une meilleure prise à son amant sur son précieux bambou. Qian Jingliu répondit à ses exigences en glissant sa main libre sous sa jambe, de sorte à le soutenir puis, augmenta la cadence de son autre main tout en continuant de savourer la chaleur de ses lèvres. Un nouveau gémissement s'échappa de la bouche prisonnière de son baiser.

Yuan Lie se mit à trembloter, son coeur s'emballait comme un tambour fou. Jamais son coeur n'avait battu aussi vite ni aussi fort. Immobilisé par l'étreinte du Tigre, son désir ne fit que grimper tandis que Qian Jingliu rythmait son plaisir dans un mouvement exalté et directif. La tension sexuelle atteignit un point de non-retour et Yuan Lie se mit à onduler contre lui, le suppliant d'une voix rauque, criant son nom, l'incitant à continuer.

Rien Que l'ÉternitéOù les histoires vivent. Découvrez maintenant