*** TW : Yaoi***
Note de l'auteure : Chapitre un peu hot, même si ce n'est pas tellement mon fort. Si vous n'êtes pas à l'aise avec ce genre de lecture, je vous invite à zapper ce chapitre.
Et oui... il y aura une dernière partie à ce bonus :)
Sinon, bonne lecture à vous ^^
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« Alors qu'attends-tu pour me posséder, Qian Ling ? implora Yuan Lie, au bord des larmes et de l'excitation. Emmène-moi où tu désires, peu m'importe ! tant que tu me fasses tien et un avec toi.
— Je veux t'emmener dans le Néant... mais j'ai besoin de ta permission. Je sais que tu hais cet endroit.
— Là-bas ? Mais pourquoi ?
— Il n'y a que là-bas que je peux te garder entièrement pour moi seul. C'est le seul lieu où personne ne pourra nous déranger. Je veux te faire gémir et crier sans retenue. Je pourrais te prendre autant de fois que je le voudrais, selon tes désirs, selon notre guise. Tu pourras crier de plaisir autant que tu le souhaites et personne ne t'entendra et là-bas... tu ne pourras pas m'échapper et je n'aurai pas à te partager avec personne, même pas en pensée. Tu es mien. Même ton odeur m'appartient et nul n'a le droit de la respirer. »Si l'idée de retourner dans le Néant avait un peu refroidi Yuan Lie, les mots qu'il venait d'entendre eurent le mérite de lui faire évaluer la proposition une deuxième fois. Le sexe du noble avait commencé à se frotter contre le sien dans un mouvement qu'il n'arrivait plus à arrêter, comme si ses hanches bougeaient d'elles-mêmes. Le bâton raide du corps de Yuan Lie suivit le même rythme de cette danse langoureuse. Il ne sut pas quand sa main s'était enroulée autour de leurs sexes pour les tenir ensemble.
Le jeune homme ne pouvait nier que la troublante révélation de son amant ne l'avait pas émoustillé, ou était-ce dû au frottement de leurs entrejambes qui devenaient plus frénétique ? L'idée de faire l'amour autant de fois et aussi longtemps qu'ils le désiraient l'emporta sur sa peur.
Alors il répondit :
« D'accord !»Victorieux, Qian Jingliu se redressa, dévoilant son sourire de prédateur avant de se pencher pour capturer à nouveau ses chaudes lèvres dans un baiser. Ses mains possessives caressaient le dos et la courbe des fesses rebondies de Yuan Lie. Le Tigre pressa son corps plus fermement contre lui, ils tombèrent sur le lit dans leur chambre et aussitôt, ils se retrouvèrent dans le Néant.
À peine arrivés dans cet océan vide et sombre, Qian Jingliu poussa Yuan Lie sur un lit de nuages cotonneux et de draps de soie puis se jeta avidement sur sa bouche pour l'embrasser passionnément. Yuan Lie n'eut que le temps de pousser une exclamation. Mais lui aussi était à bout de sa patience et accueillit la fougue de son amant avec joie, presque du soulagement même, sachant qu'une fois qu'ils avaient commencé, Qian Jingliu était inarrêtable et aussi insatiable que lui. Si Yuan Lie était un volcan de feu impatient et bouillant d'un désir près d'exploser, Qian Jingliu incarnait un océan profond, infiniment patient, ajustant son rythme pour le satisfaire et le combler sans jamais fatiguer. Il n'y avait pas d'horizon, aucune limite.
Leurs souffles devenaient courts et hachés, les forçant à se séparer plus souvent pour respirer. Le parfum que répandait Yuan Lie faisait perdre la tête. Heureusement, dans cet endroit, l'instinct mâle de Qian Jingliu pouvait se manifester sans crainte. Il se hissa sur son amant et se glissa entre ses jambes et ses bras. Leurs corps pressés l'un contre l'autre, ils ne laissaient aucun espace entre eux. Caressant le flanc de Yuan Lie, le noble glissa sa main jusqu'à ses hanches puis, jusqu'à ses jambes, qu'il écarta pour saisir l'organe tendu. Voulant lui offrir des caresses, Qian Jingliu surprit un liquide transparent dégoulinant du gland enflé de Yuan Lie tandis que ce dernier essayait, sans pudeur et en vain, de pousser ses hanches vers le haut.
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Rien Que l'Éternité
Fantasy(Dong !) Le gong retentit... Les lames se croisèrent en un éclair, Yuan Lie triomphant, Qian Jingliu gisant à terre. Dans le Néant, banni, Yuan Lie erra sans fin. Pour Qian Jingliu, dix ans ont passé dans un monde qui a vu sa fin. Une éternité s'es...