15 - Bon sang, que veux-tu ?

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SCOTT

Je déteste faire les courses ! Mais voilà, une semaine sur deux je dois m'y coller et une semaine sur deux je déambule dans les rayons du supermarché à chercher ce qui se trouve sur cette putain de liste. Je devrais finir par le connaître, ce n'est pas bien compliqué, mais je n'en ai rien à foutre. Donc je ne cherche pas à me rentrer dans le crâne comment sont agencés les rayons, ce qui explique que tous les quinze jours, je râle en cherchant les produits.

Par contre, demandez-moi de vous décrire un sentier de randonnée, je pourrais le faire aux cailloux près. Parce que la nature, c'est mon élément, c'est que je suis. Je ne viens en ville, que pour retrouver mes potes au bar, ou trouver une nana pour la soirée. Bon, ces derniers temps, il a fallu que je m'éloigne un peu de la ville, puisque mes deux derniers plans culs réguliers ont un peu entaillé ma réputation. Mais ce n'est pas pour me déplaire, d'aller chasser sur un autre territoire.

— Eh ! Scott ! Comment vas-tu ?

Je stoppe le chargement des courses dans le coffre, pour me retourner vers Owen, un pote de soirée.

— Salut Owen, plutôt à toi de demander comment ça va ? demandé-je en montrant son bras plâtré.

— Ouais, je me suis pété le bras en chutant en ski, soufflé-t-il exaspéré. Une nana m'est rentrée dedans, alors qu'elle savait à peine skier.

— Elle n'a rien trouvé d'autre pour t'aborder ? J'espère au moins qu'elle t'a invité à prendre un verre ensuite ?

— Même pas. Elle s'est à peine excusée et s'est barrée avec sa copine, en rigolant. Moi, je douillais et j'ai gagné un plâtre pendant six semaines.

— Heureusement, c'est ton bras gauche qui a pris. Tu peux continuer à bosser et même à te branler, me moqué-je.

— Connard ! s'esclaffe-t-il en tapant dans mon épaule. Bon, on se voit demain soir pour boire un verre ?

— Ç'aurait été avec plaisir, mais je vais devoir décliner.

— Tu as un rencard avec une meuf ?

— Même pas. Mais Cameron part sur Auckland demain matin, et je vais devoir rester sur le domaine.

— Depuis quand l'absence de ton frère t'empêche de sortir ? s'étonne-t-il. En plus, la saison n'a pas encore repris, vous ne devez pas avoir grand monde.

Je comprends qu'il soit surpris. Même lorsque nous avons du monde sur le domaine, l'absence de mon frère ne m'a jamais empêché de sortir avec mes potes. Nous donnons à nos pensionnaires un numéro en cas d'urgence, et nous ne sortons jamais sans ce téléphone. Il m'est déjà arrivé de laisser en plan une nana que j'allais baisé, pour revenir régler un problème de fuite ou de lumière hs.

Mon coeur au galop !Où les histoires vivent. Découvrez maintenant