49 - On s'en fout ma belle.

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SCOTT

Lundi 6 mai 2024

Bon sang ! Que j'ai hâte de sortir de ce zinc ! Cependant, je ne remercierai jamais assez mes parents de m'avoir pris des places en première classe. Au retour, il faudra que je pense à nous prendre des billets de première également. Dans moins de deux heures, nous nous poserons enfin à Paris. Ma douce frenchy est arrivée hier soir et doit me retrouver à la sortie. De ce qu'elle m'a dit au téléphone hier matin, nous devons ensuite rejoindre son hôtel près de l'aéroport, avant de rejoindre la capitale française pour déjeuner.

Bordel, que j'ai hâte de la serrer dans mes bras, d'embrasser à nouveau ses lèvres, de humer son parfum qui m'a tant manqué. Et plus que tout, me fondre en elle et nous accorder enfin ce plaisir que nous attendons depuis deux mois. Parce que soyons honnête, mais les plaisirs en solitaire à plus de dix-neuf mille kilomètres, ça va un temps. Je veux pouvoir sentir sa peau frissonner sous mes caresses. Je veux pouvoir sentir sa moiteur sur mes doigts ou ma langue. Mais plus que tout, je veux la voir jouir entre mes bras.

Quand nous nous sommes appelés hier matin, elle m'a dit que j'aurai peut-être besoin de quelques heures de sommeil pour tenir ensuite la journée. Ce qu'elle ne sait pas, c'est que la nuit avant mon départ, je n'ai pas fermé l'œil. J'ai ainsi pu profiter de mes longues heures de vol pour rattraper mon retard de sommeil. Je vais donc profiter de cette chambre d'hôtel pour jouer avec le corps de ma belle fleur. Deux longs mois que j'attends ce moment.

Je prends mon téléphone pour regarder une nouvelle fois la vidéo que nous avons faite dans la nuit de samedi à dimanche. Je tenais à immortaliser cet instant auquel elle n'a pu assister. J'ai hâte de voir sa tête quand elle va découvrir ces images. L'hôtesse vient une nouvelle fois vers moi, son sourire de dragueuse sur les lèvres. Si elle savait comme elle ne me fait aucun effet. Mais je reste cordial en lui offrant également un sourire. Elle s'assure que je ne manque de rien. Seulement cette fois, j'ai également le droit à son numéro de téléphone griffonné sur une serviette en papier.

Je secoue la tête, récupère un stylo dans mon sac pour lui laisser un mot en échange. Autant ne pas la bercer d'illusion. Le type que j'étais il y a un an, est bien loin désormais. Je ne veux plus qu'une seule femme dans ma vie. Ces deux mois, même s'ils ont été éprouvants de par l'éloignement et le décalage horaire, m'auront permis d'être certain de ce que je souhaitais. J'ai déjà en tête ce que je ferai dans quelques mois. Surtout que désormais, j'ai la certitude qu'elle reviendra à mes côtés à la fin de ce périple français.

L'avion s'est enfin posé. Je déambule dans les différents couloirs m'amenant jusqu'aux contrôles d'entrée sur le territoire. J'en profite pour remettre en service mon téléphone sur lequel je découvre un message de ma belle.

Ma frenchy : Je t'attends à la sortie. Prépare-toi à me recevoir !

Si elle savait ! Je suis plus que prêt à la prendre dans mes bras. J'ai même l'impression que les employés des douanes prennent plaisir à faire durer le temps, afin de retarder nos retrouvailles. Une fois ce passage fait, je dois maintenant récupérer mes bagages. Debout, devant les tapis, je les scrute espérant faire apparaître mes valises d'un clignement d'œil. Mon talon droit tape le sol énergiquement sous mon impatience. Ma valise et mon sac de voyage apparaissent enfin sur le tapis. Je les attrape afin de me diriger au plus vite vers les portes qui m'amèneront à la femme que j'aime.

Mon coeur au galop !Où les histoires vivent. Découvrez maintenant