Milia, 29 ans et originaire du pays basque, décide de partir vivre une année en Nouvelle-Zélande, pour tenir la promesse faite à sa grand-mère.
Pensant profiter de cette année pour visiter le pays, elle se retrouve à accepter la proposition qui lu...
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MILIA
Mardi 12 septembre 2023
Ses mains sur mon corps sont un délice. Elles glissent sur mes courbes, cajolent mes hanches, avant de remonter sur ma poitrine. Sa bouche s'aventure toujours plus bas sur mon ventre et moi je plonge dans ses orbes bleus. Il mord sa lèvre inférieure avant de souffler doucement sur mon intimité. Ne tenant plus, je lève mon bassin afin de coller mon sexe contre sa bouche. Je veux qu'il me dévore, qu'il joue avec sa langue, ses doigts, et qu'il me fasse jouir.
Il s'y attelle de la plus délicieuse des manières. Avec fougue, avant de prendre son temps et me frustrer au bord de la jouissance. Puis sa langue s'insinue dans mon fourreau chaud et humide qui n'attend que lui. Ses mains se plaquent sur mes cuisses pour éviter que je ne bouge. Les miennes s'écrasent sur son crâne pour qu'il ne s'enfuit pas. Il met plus de rage dans mon intimité, me coupant le souffle alors que je m'apprête à jouir. Il m'arrache un cri de délivrance en venant sucer mon clitoris, avant de venir m'embrasser avec véhémence. Putain, je savais que ce serait bon de succomber au second frère Wood.
J'ouvre les yeux en sentant une douce chaleur m'envahir. Oh bordel, mais c'était quoi ce rêve ? Je réalise que je suis dans ma roulotte et que je viens de faire un rêve érotique dans lequel Scott tenait une place de choix.
— Oh, merde... soufflé-je.
En réponse, j'entends un grognement à mes côtés. Je tourne la tête doucement et découvre le premier rôle de mon rêve, allongé dans son sac de couchage à ma gauche, un bras derrière sa tête. Putain ! Mais quand est-ce qu'il est venu se coucher ici ? Hier soir, je suis certaine de m'être endormie seule sur ce matelas. Je l'ai bien entendu grogner et bouger pour essayer de trouver une position adéquate pour dormir sur son siège. J'ai même été à deux doigts de céder en lui proposant de venir me rejoindre, mais je savais que pour ma libido et ma santé mentale, il fallait que nous gardions nos distances.
Toute la journée d'hier, j'ai résisté pour ne pas céder à mes pulsions. Bordel ! J'ai envie de ce mec, comme une droguée en manque de sa dose. Je veux le découvrir, le goûter, en perdre la raison. Je veux une nuit de débauche jusqu'à l'aube. Mais une seule nuit suffira-t-elle à satisfaire cette envie de lui ? Et si nous cédons cette semaine, comment ferons-nous par la suite, en vivant sous le même toit et dans des chambres, seulement séparées par une maigre salle de bain ?
Il faut que je sorte d'ici avant que je ne succombe à mon attirance pour ce type. Je m'extirpe difficilement de ma couette, passe mon jean rapidement et récupère des affaires pour aller prendre une bonne douche. Voilà ce dont j'ai besoin. Un long filet d'eau chaude pour me détendre et tenter d'oublier ce délicieux rêve. Vingt minutes plus tard, une fois douchée et habillée, je reviens vers le van, en me demandant ce qu'il va se passer. Quand je rentre à l'intérieur, Scott est levé et habillé. Le coin couchette est replié et le petit-déjeuner est servi.
