24 - Nope, rien à dire.

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SCOTT

Vendredi 15 septembre 2023

Quatrième nuits que je dors à ses côtés, certe pas sous la même couette, mais son parfum m'a envoûté toute les nuits. Depuis Brooke, jamais aucune femme n'a passé la nuit à mes côtés. Je baise chez celle que j'ai choisie et je me sauve quand nous avons terminé. Si c'est au domaine, les écuries font un lieu parfait pour s'envoyer en l'air. Même au chalet d'altitude, je ne reste pas dans la même chambre. Jamais aucune nana n'a posé un orteil dans mon lit. Je tiens à ma réputation de connard.

Alors partager ce même matelas avec la belle et douce fleur qui dort encore à mes côtés, a tendance à me créer des insomnies. Je n'ai d'ailleurs pas été honnête avec elle, mardi matin. Si je l'ai rejoint en pleine nuit, ce n'était pas à cause de l'inconfort, j'ai déjà fait bien pire. Non, je n'arrivais pas à fermer l'œil parce que savoir la belle frenchy à quelques mètres de moi, m'empêchait de dormir. Je me suis d'ailleurs assoupi rapidement dès que je me suis allongé à ses côtés.

Depuis, chaque nuit, j'attends qu'elle s'endorme pour la contempler. Je crois que je deviens con. J'ai même été obligé, hier matin, de me branler comme un jeune puceau dans la douche du camping, pour soulager mon sexe à l'agonie. Ça ne m'était pas arrivé depuis mon adolescence ! Putain, faudrait pas que Cameron l'apprenne, il se foutrait bien de ma gueule.

Entre nous, ce n'est plus une simple tension sexuelle qui existe. Nous avons passé ce stade depuis que nous sommes arrivés à Manapouri. Nos corps ne demandent qu'à se frôler. Nos mains cherchent le moindre contact avec le corps de l'autre. Nos yeux ne cachent même plus le désir que nous ressentons l'un pour l'autre. La seule chose qui nous retient, c'est notre orgueil. Aucun de nous deux ne veut craquer en premier. Mais nous repartons aujourd'hui pour Wanaka, et je ne vais pas pouvoir rentrer sans avoir goûté le nectar de cette fleur venue de l'autre bout du monde.

Je m'étais promis de ne pas craquer le premier, mais après tout, il n'y a que les imbéciles qui ne changent pas d'avis. Allongé sur le flanc, un bras sous ma tête, l'autre dans mon caleçon, je commence à me caresser en observant Milia. La couette a glissé, découvrant le haut de son corps et laissant une épaule se dévoiler à mes yeux. Ma main se resserre sur ma queue, imaginant que ce sont les siennes. Putain ! Réveille-toi, Milia !

Ses yeux finissent par s'ouvrir quelques minutes après, pour se plonger dans les miens.

— Salut ! murmure-t-elle.

— Salut !

Nous nous observons en silence, alors que ma main continue son va et vient sur mon sexe. Ses yeux aperçoivent le mouvement sous le sac de couchage, déclenchant une lueur dans son regard. Sa langue vient humidifier ses lèvres, puis se sont ses dents qui les maltraitent. Bordel, je n'ai jamais été aussi dur, juste en me branlant avec ma main.

Mon coeur au galop !Où les histoires vivent. Découvrez maintenant