8 - Tu ne t'emmerdes pas, vieux con !

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CAMERON

— Oh ! Mais tu sais, comme on dit souvent, c'est comme le vélo, ça ne s'oublie pas, susurre-t-elle à mon oreille.

Putain ! Je ne pouvais pas rêver mieux que cette petite frenchy, pour remettre les pieds à l'étrier. Je pose mes mains sur ses flancs, tout en continuant d'explorer son cou avec ma bouche. Puis d'un geste plus brusque, je colle mon bassin contre le sien, avant de commencer à me frotter contre elle. Mes lèvres remontent sur son menton, puis je me pose là où je rêve d'aller depuis que je l'ai revu ce matin. Et là, je ne sais pas ce qu'il se passe, mais je sens un courant m'envahir. Elle est la première femme que j'embrasse depuis Kara. J'étais persuadé, comme le con que je suis, qu'elle serait la seule dont j'aimerais goûter sa langue. Mais jouer avec celle de Milia est un délice sans nom.

Ses mains s'activent dans mes cheveux avant de descendre le long de mon dos et de faire voler mon t-shirt. Je décide de nous mettre à égalité en faisant rejoindre le sien au sol. Je reviens sur sa bouche, colle mon érection contre son pubis, me frotte pour nous exciter encore plus. Puis mes mains s'aventurent vers ses deux globes enserrés dans son haut de bikini. D'une main je le dégrafe avant de le faire glisser contre son corps. Je prends sa poitrine en coupe et la malaxe avec douceur. Sa peau réagit à mes gestes et frissonne légèrement.

Mes lèvres descendent sur son buste avant de venir jouer avec ses seins parfaits. Ses gémissements me prouvent que je sais encore y faire avec une femme. Tout n'est pas perdu ! Putain, pourquoi ai-je attendu si longtemps avant de baiser à nouveau ? C'est quand même beaucoup mieux que ma masturbation sous la douche. Je dézippe son short et lui retire, alors qu'elle fait de même avec le mien. Seuls nos bas de maillots créent un barrage entre nos sexes à l'agonie. Dans un élan de provocation, elle me repousse et me fait tomber sur le lit. Allongé, offert à ce petit bout de femme venue de l'autre côté du globe, je la regarde monter sur mes cuisses et venir se coller à la bosse sous mon maillot.

Elle ondule sur moi, parfois avec légèreté, parfois en appuyant un peu plus. Si elle continue comme ça, je vais jouir dans mon maillot avant d'avoir mis un doigt en elle.

— Dis-moi que tu as des capotes avec toi ? demande-t-elle en continuant sa torture.

— Mike m'a dépanné... dans la poche de mon bermuda...

Oui, merci Mike. Tout à l'heure, il a bien compris qu'elle me plaisait pas mal. Et comme je lui ai parlé un peu plus tôt de mon envie de retrouver la sensation d'avoir une femme dans mes bras, il m'a glissé deux capotes dans la main, en me souhaitant une bonne renaissance. Ce con, il avait vu juste. Je renais après quinze mois d'abstinence et seize ans de monogamie. Milia se redresse et attrape mon short pour y trouver nos sésames.

— Hummm, prévoyant ton pote. Nous aurons le droit à un second round, glisse-t-elle en posant un carré argenté sur le chevet.

— Si mes souvenirs sont bons, il va falloir retirer ça , susurré-je en défaisant les nœuds de son maillot.

Mon coeur au galop !Où les histoires vivent. Découvrez maintenant