C'était le dernier jour J dans la vie de Hel. Au cours de sa petite vie, elle avait pu expérimenter le plaisir ou le malheur d'arriver à un de ces jours spéciaux.Le premier étant, quand elle avait cinq ans, un homme avec une barbe qui commençait à décolorer qui était venue la chercher, dans le seul orphelinat qui existait et qui se trouvait à la Capitale.
Le deuxième, fut le jour de ses huit ans, quand son père lui avait promis qu'à partir de ces jours, elle pourrait s'incruster dans toutes les réunions à condition qu'il soit présent.
Le troisième, était l'un de ses jours particulièrement marqués par la chaleur, où elle avait obtenu son diplôme des écoles et avait pu intégrer les Brigades d'Entraînement.
Le quatrième, et certainement le plus marquant, était celui où elle avait intégré les Bataillons d'Exploration.
Le cinquième, et non des moindres, avait été celui de son premier procès.
Le sixième fut celui où elle avait pu revenir dans les Bataillons, sa peine étant purgée.
Le septième, ressemblait à celui d'avant, mais avec cinq ans de décalage.
Le huitième, était le dernier. Et c'était aujourd'hui.Aujourd'hui elle allait mourir.
Ses lèvres tremblaient face à cette phrase qui résonnait dans sa tête.
Elle allait mourir sans avoir pu dire au revoir à ses proches.Mais des pas résonnèrent dans le couloir, puis devant sa cellule, s'arrêtèrent deux soldats des Brigades Spéciales, avec eux Hansi et Moblit.
« Laissez nous. » Fit lea scientifique à l'intention des deux autres
Hel s'était levée et de ses fins doigts noircis par la saleté, elle sera les barreaux qui l'empêchaient de prendre ses deux amis dans ses bras.« Nous n'avons pas beaucoup de temps, on va devoir faire vite Hel. »
La rousse hocha vivement la tête et écouta attentivement les paroles de lea brun.e.
« Sous la demande d'Erwin, l'escouade Livaï est partie.
-Quoi ? Souffla presque d'une voix éteinte la prisonnière
-Ça devenait trop dangereux pour Eren. Tout va s'accélérer...et...nous n'avons pas de plan pour toi... »
Si la rousse ne s'était pas fermement tenue au métal, elle serait sûrement tombée sur ses genoux déjà amochés.
« Je suis terriblement désolée Hel. »
Sa respiration se faisait faible, ses poumons manquaient cruellement d'air.
Et là, sous la stupéfaction d'Hel et de Moblit, Hansi tomba à genoux, les mains fermement accrochées à ceux-ci, les épaules tremblantes.L'air recommença à correctement circuler dans ses organes, car devant elle, son.a meilleur.e ami.e montrait un moment de faiblesse qu'iel ne montrait jamais.
« Comment vais-je y arriver ?
-Hansi...
-Je n'ai pas réussi à te faire sortir d'ici. J'espère que l'autre nabot a une idée, parce que...parce que...
-Parce que c'est ainsi Hansi. Vous ne pouvez pas sauver tout le monde, je vais me débrouiller, au pire ça arrivera.
-Mais...Hel...
-Je trouverai un moyen, ou alors il se passera ce qu'il doit se passer. Occupez vous du Bataillon et du sale gosse qu'est Eren.
-Non Hel... »
L'appelée s'était baissée face à lea brun.e et avait posé sa main sur sa joue.
« Je t'interdis de froisser ce joli sourire pour des larmes. Vous allez rétablir la véritable lignée royale et tu vas botter le cul d'Eren de ma part. Ils ont besoin de toi Hansi.
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Ce qui nous retient (LivaïxOC)
أدب الهواةEt moi je regardais le glas sonner, le rouge et la souille coloraient notre teint, et puis nos regards se sont rencontrés, alors qu'on sait que la vie nous retient.