Chapitre 35

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Toutes les nouvelles recrues venaient de se faire lapider. Y compris le Major, Erwin Smith.

Un calme régna pendants quelques secondes, puis le titan bestial remarqua enfin ses titans tombés des deux côtés.

Il n'eut le temps d'agir que Livaï avait surgit de la fumée verte, découpant en rondelle son bras, laissant Hel en faire de même avec l'une de ses jambes. Son coéquipier, ne laissant aucun moment de répis à leur ennemi, se dirigea vers sa nuque, mais au dernier moment, le titan l'avait protégée avec sa main, mais du dire au revoir à sa vue qui se fit ôter par le brun au passage.

Il tomba au sol dans un vacarme assourdissant, alors qu'Hel prit de la hauteur pour profiter du spectacle. Elle avait laissé le loisir à son ami de réduire en charpie l'état de son cou. Alors Livaï se retrouvait maintenant sur le titan, lui assénant de violents coups au niveau de la nuque.

Puis quand l'homme se retrouvait en dehors du corps monstrueux, la rousse fendit sur lui, le faisant chuter au sol, un pied sur son abdomen et sa lame dans sa bouche, alors que le Caporal se mit à ses côtés.

« Après une transformation, la régénération de blessures graves vous épuise trop pour en lancer une deuxième. Commença celui-ci, Tu confirmes ? »

Le blond regardait les quatres yeux rivés sur lui, fulminants de noirceur.

Livaï vint poser sa main sur celle de la rousse qui tenait la lame et la poussa à déchiqueter la bouche du muet.

« Réponds lui. Articula entre ses dents la femme

-Où sont tes bonnes manières ? » S'amusa le brun

Mais tout d'un coup, Hel sentit les doigts entre les siens se tendre. Elle tourna le visage vers celui de son ami, qui arborait une expression mortifiée, alors qu'elle se fit la réflexion qu'il devait certainement espérer la survie d'Erwin pour lui injecter le liquide cérébro spinal.

Alors qu'elle essayait de lire dans ses pensées, leurs oreilles se dressèrent, pendant qu'une silhouette se distingua dans la fumée.
Livaï eut juste le temps de prendre la taille de la rousse et de se déporter, qu'une gueule béante s'était ouverte pour les dévorer, mais finit par prendre l'homme blond encore allongé.
Le titan à quatre pattes.

Il déguerpissait, tenant leur ennemi dans sa gueule qui crachait du sang, alors que les deux amis les regardaient prendre la fuite.

« Où tu vas comme ça ? Te sauve pas ! Fit pour lui même le brun

-Livaï !

-Quoi ? On peut s'amuser encore un peu.

-Non. »

Il se tourna vers elle, lui demandant si elle était sérieuse du regard.

« Tu ne les rattraperas pas.

-J'ai fait une promesse à Erwin. Assenat-t-il

-Moi aussi. Et à Liora aussi. Tu n'as presque plus de gaz, c'est du suicide. Pour qu'on puisse tous les deux tenir nos promesses tu vas devoir attendre.

-Et de quel droit tu me donnes des ordres ?

-Je fais ce qu'il y a de mieux pour toi. Et moi. Fit-elle

-Non, tu veux juste m'empêcher d'honorer Erwin.

-Arrête. Tu es en colère, je le comprends, je le suis aussi. Mais sois sensé.

-Et c'est toi qui me dis ça ? D'être sensé ? Quitte à prendre ton gaz et te planter ici je le ferai, alors dégage de mon chemin. »

Résignée, la rousse soupira, puis laissa le brun reprendre son chemin, épuisant ses derniers restes de gaz. Elle le suiva, sentant ses bouteilles pratiquement vides. Elle déglutit péniblement, les derniers dires de son ami tournaient en boucle dans sa tête. Mais elle ne lui en tient pas rigueur, il était dans un sale état, et souffrait plus que n'importe qui maintenant.

Ce qui nous retient (LivaïxOC)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant