« Oh par tous les murs, qu'est-ce qu'ils t'ont fait Cheffe ?
-Où est cette maudite clé ? Pesta Hansi
-Oï, qu'est-ce que vous foutez ? Vous pensez être venus en mode touriste ?
-C'est l'un de ses amis Livaï. Le calma Erwin
-Il faut faire vite, Scanda Nanaba, Ils vont pas tarder. »
La cellule s'ouvrit enfin, et Moblit se hâta d'aider la prisonnière à se relever, pouvant tout de même tenir sur ses jambes tremblantes.
Puis des bruits résonnaient dans les dédales souterrains.
« Dépêchons-nous. »
Sous la voix grave d'Erwin, le groupe se mit en marche, essayant de faire le moins de bruit possible.
Mais les pas derrière eux devenaient une course et se rapprochaient dangereusement.
En sortant du bâtiment, le groupe d'amis fut surpris de ne trouver que le Commandant des Brigades Spéciales, une torche à la main, visiblement en train de les attendre.
« Nile.
-Erwin. Pourquoi je ne suis pas étonné de ce qu'il se passe ?
-Tu vas nous barrer la route jusqu'à ce que tes soldats nous encerclent ?
-C'est tentant en effet. »
Les hommes derrière eux se rapprochaient furieusement.
« Mais tu vas te pousser, et on va faire comme si rien ne s'était passé.
-Et pourquoi je ferai ça Nanaba ?
-Parce que tu sais que tout va se retourner contre toi. Argumenta Hansi, Le temps de détention rallongé sans accord, les conditions de vie, le bizutage et j'en passe.
-Nous n'avons pas les nobles avec nous, Continua Moblit, mais nous avons toute l'autre partie de la population avec la Garnison. »
Le brun les regardait, jaugeant la situation, passant un rapide regard sur l'inconsciente toujours dans les bras de Mike.
Leurs yeux se dirigèrent derrière eux, entendant les soldats à plus que quelques mètres.
« Il va s'en dire que celle-la se taira aussi ? Demanda-t-il en pointant Telma du menton
-Oui. Maintenant bouge de là ou c'est moi qui te dégage. »
Nile baissa le regard sur Livaï qui venait juste de se poster face à lui.
Alors c'est lui, le nouveau venu des Bas-Fonds.
Puis résigné et sachant très bien qu'il ne pourrait rien contre eux, le Commandant les laissa passer, les regardant rejoindre leurs montures et partir.
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Ce qui nous retient (LivaïxOC)
Hayran KurguEt moi je regardais le glas sonner, le rouge et la souille coloraient notre teint, et puis nos regards se sont rencontrés, alors qu'on sait que la vie nous retient.
