Louis n'était pas revenu.
Et Hel désespérait de le voir revenir. Pourtant elle n'avait aucune idée epuis combien de temps il était parti.
Mais une lueur d'espoir restait, se disant qu'il avait été libéré et qu'il avait purgé sa peine juste avant son procès.Ce soir encore, un soldat s'était glissé dans sa cellule et l'avait violentée au point qu'elle en perdait presque connaissance.
Son corps ne répondait plus, mais quand l'homme posa ses mains sur ses cuisses, les larmes barraient sa vue.Car elle comprit que ce soir elle n'allait pas subir que des coups de pied.
Ses lèvres tremblaient alors que les doigts du soldat se baladaient sur son corps, remontant ses vêtements.
Et alors qu'elle ferma les yeux, elle entendit un corps s'échouer à ses côtés, et quelqu'un se baisser vers elle.
« Oï, t'es vivante ? »
Elle ouvrit difficilement les yeux, découvrant la porte de sa cellule ouverte et Livaï penchait sur elle, une cape couvrant son corps.
Puis des pas s'arrêtaient proche d'eux, alors que le brun venait d'informer à d'autres personnes que c'était bien cette cellule.« Oh ma jolie Hel...Chuchota Hansi
-Allez-y, je me charge de ce connard.
-Livaï, ça n'en vaut pas la peine. Souffla Nanaba
-Il n'allait pas que la tabasser. »
Un silence s'installa puis tous se mirent en marche.
« Je reste avec toi. Assena Nanaba
-Mike, porte-la. Ordonna Erwin
-La voie est libre, mais il faut se dépêcher ! Les pressa Moblit
-Je vais rester aussi. Affirma Hansi
-Non Chef Zoe, l'interpella son second, Nous n'avons pas le temps.
-Je m'occupe de ses dents, Intervient Nanaba
-Faites vite. » Fit pour terminer le blond
Mike qui tenait fermement son amie contre lui s'inquiéta un instant de la voir les bras tombants et la respiration imperceptible. Mais il fut rassuré quand la rousse essaya d'articuler quelque chose.
« Tel...
-C'est bientôt fini Hel, la rassura Erwin
-Telm...
-Je crois qu'elle veut nous dire quelque chose. Supposa Mike
-Telma...
-Telma ? » Répéta Hansi
Dans un dernier effort, Hel leva son bras en direction d'un autre couloir, les faisant tous se tourner.
Puis ils comprirent bien vite la demande de leur amie.
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Ce qui nous retient (LivaïxOC)
Fiksi PenggemarEt moi je regardais le glas sonner, le rouge et la souille coloraient notre teint, et puis nos regards se sont rencontrés, alors qu'on sait que la vie nous retient.