Chapitre 43

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« Ah oui c'est redevenu rose vif comme avant...

-Elle fait que boiter comme un canard, je la force à prendre sa canne.

-Tu fais bien Lili ! Heureusement que tu as ton homme pour te remettre les idées en place Hel ! La gronda Hansi

-C'est bon, je peux encore marcher. Se défendit-elle

-Jusqu'au jour où ta jambe ne tiendra plus et où tu seras une blessée de guerre. »

Hel baissa la tête, regardant ses mains posées sur ses cuisses dénudées pour que son.a meilleur.e ami.e regarde sa blessure.

« Je peux demander comment tu t'es refaite mal ? Demanda lea scientifique

-On montrait à Meredith la cave qu'on a ré-aménagée au cas où d'une attaque. Et...

-Et elle s'est tordue la cheville comme une abrutie dans les escaliers et s'est cognée au meuble qui est à côté de la première marche.

-Je t'avais dit de ne pas mettre de meuble près des escaliers. Asséna-t-elle

-Question de pratique. Si tu n'étais pas autant dans les nuages tu aurais fait attention. C'est quand que tu vas te mettre dans le crâne qu'on rigole pas et qu'on prend pas à la légère sa santé surtout quand on est soldat ? Merde Hel, tu aurais pu te faire beaucoup plus mal !

-Si tu n'avais pas foutu cette putain de commode juste en bas des escaliers comme je te l'avais dit on en serait pas là !

-Oh oh, on baisse d'un ton vous deux ! S'interposa Hansi, C'est pas le moment pour une scène de ménage, ni même jamais ! Y'a Liora qui dort à côté vous voulez vraiment la réveiller ? »

Surtout que la rousse et le brun avait ordonné à leur ami.e de ne pas faire de bruit parce que leur fille dormait, et maintenant c'était eux qui criaient.
L'ambiance dans la petite maison s'était alourdie depuis la chute d'Hel, la mettant sur les nerfs d'avoir perdu la motricité qu'elle avait récupéré il y a quelques semaines, et inquiétant Livaï, qui le montrait en étant froid et lui assénait de se reposer.

La vérité c'était qu'il s'en voulait, car s'il avait écouté l'autre, elle ne se serait pas faite mal. Et elle savait pertinemment que l'autre avait raison quand il la reprenait sans cesse sur le fait qu'elle devait redescendre sur Terre, trop pensive.

Hel ne pouvait plus pleinement s'occuper de leur fille, trop épuisée ou ayant trop mal pour le faire, laissant parfois Livaï tout faire. Alors elle culpabilisait, et lui stressait.

Hansi s'étant étonné.e de plus trop voir la rousse au QG avait demandé si tout allait bien au Caporal, qui sous les ordres de sa seconde ne devait rien dire au risque d'inquiéter tout le monde. Mais le brun n'avait respecté sa demande et avait même demandé à leur ami.e d'y jeter un coup d'œil.

« Bon, maintenant que tout le monde s'est calmé on va reprendre tranquillement. Hel, lève toi et marche vers nous. »

Ses amis la regardaient de la porte, alors que la rousse se hissa difficilement sur ses deux pieds, et commença sa marche laborieuse.
Hansi fronça gravement les sourcils tandis que Livaï détourna le regard, agacé.

Lea brun.e s'avança, incitant Hel à s'arrêter et se stabiliser pour ausculter sa jambe. La rousse tanguante dangereusement, s'appuya sur l'épaule de son ami.e agenouillé.e, mais vit Livaï se poster à ses côtés et la tenir fermement.

« C'était une très grosse blessure de base, et heureusement prise en main rapidement, Commença Hansi, Tu avais retrouvé ta motricité assez rapidement, mais dis-moi Hel, avant la dernière expédition, ne nous as-tu pas menti pour être sûre de venir ? »

Ce qui nous retient (LivaïxOC)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant