S°21

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Au petit matin, elle ouvrit difficilement les yeux sous la lumière du soleil, alors qu'elle entendait quelqu'un bouger dans sa chambre.
Une paupière totalement relevée, elle découvrit une petite rousse poser des affaires sur la commande, puis prit un plateau sur le côté et enfin se tourna vers Hel, sursautant par ses yeux maintenant ouverts.

« Oh Mademoiselle ! Je m'attendais pas à ce que vous vous réveillez, désolée si c'est à cause du bruit que je faisais...Fit-elle en posant le plateau sur la table de chevet

-Non ne t'en fais pas. Quel est ton nom ? Demanda difficilement la blessée, sa gorge asséchée

-Je suis Pétra Ralle, je viens d'arriver dans les Bataillons. Déclara-t-elle fièrement en tendant un verre rempli d'eau à l'autre

-Merci. D'ailleurs, appelle moi par mon prénom, et ne me vouvoie pas. Essaya de lui sourire Hel

-Oh bien. Je vais aller chercher vos amis. »

Et après quelques secondes où la nouvelle recrue était partie, la porte s'ouvrit dans un fracas, laissant Hansi débouler pour prendre son amie dans ses bras qui s'étrangla avec sa soupe.

« Oh ma jolie Hel !

-Doucement Hansi, tu vas la tuer. Rigola Nanaba

-Désolé.e désolé.e, mais l'émotion est trop grande. »

La rousse sourit grandement avant de voir ses amis s'agglutiner autour de son lit, alors qu'Hansi et Erwin prirent la liberté de s'y asseoir. Mike et Nanaba restaient debout mais juste à côté du matelas, et Livaï et Moblit étaient aussi debout, au bout du lit.

Hel continuait de manger, beaucoup trop affamée, alors qu'Erwin lui demanda comment elle allait.

« J'ai mal partout, mais ça va. Merci de ce que vous avez fait, mais j'avoue que je suis un peu perdue...

-Ton père nous a donné le numéro de ta cellule. Commença Mike

-Puis nous avons attendu que les soldats partent pour leur tournée des bars, et le petit Livaï s'est infiltrépour choper les clefs ! T'étais grave classe d'ailleurs ! S'exclama-t-iel en se tournant vers le concerné

-Mmh. Un jeu d'enfant. Souffla-t-il

-Mais ce que je ne comprends pas, c'est que vous n'aillez pas attendu la fin du délai de mon emprisonnement, Rigola-t-elle. J'y étais depuis quoi, quatre mois ? Il me restait même pas un mois... »

Ses amis se figèrent, écarquillant leurs yeux de surprise, pendant qu'elle continuait de manger tranquillement sans les regarder.

« Ah ouais ça l'a rendu carrément cinglée...Fit Livaï

-Hel...L'appela doucement Hansi, Ça faisait sept mois que tu y étais... »

La rousse recracha l'eau qu'elle avait dans la bouche à cette annonce puis se mit à furieusement tousser.
Sept mois ?

Ce qui nous retient (LivaïxOC)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant