Chapitre 40.

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Une fois que Téhanie n'est plus sur le pont, les filles s'agitent et cèdent à la panique. Il n'y a plus de place pour les murmures, elles discutent entre elles à voix haute pour trouver des solutions. Les questions pleuvent au sein de l'équipage.

– Est-ce que c'est vrai ce qu'elle a dit ?

– On court droit vers la mort !

– Nous n'avons aucune chance de survie !

L'épouvante s'installe sur le navire et elle est contagieuse. Mes battements de cœur s'accélèrent. J'ai besoin de calme pour réfléchir. Il y a trop de bruit. Tous ces piaillements me montent à la tête et m'empêchent de penser correctement. Je tourne les talons et mon manteau rouge de capitaine fend les airs.

Capitaine ! Capitaine !

– Capitaine ! Gardons-nous le cap ?!

On essaie à plusieurs reprises de m'intercepter. J'ignore toutes ses exclamations et marche en direction de ma cabine. J'ai conscience que je devrais effectuer mon rôle de capitaine en répondant à leurs interrogations. Je dois rester auprès d'elles pour les rassurer mais je suis exténuée. En ce moment, je dors mal. Mes affreuses migraines me font passer des nuits terribles dont je me passerai volontiers. En l'espace de deux jours, j'ai dormi quatre heures. Le comportement imprévu de Téhanie vient de puiser dans mes dernières réserves d'énergie et tous ces piaillements ne font qu'exacerber le début d'un nouveau mal de tête.

– Par Aëloria toute puissante, taisez-vous toutes !

Je fais volte face, le visage sombre. Elles m'obéissent, hébétées, et se reculent de plusieurs pas pour me laisser respirer. Certaines d'entre elles ont les yeux ronds comme des pièces d'or. Il est rare que j'élève la voix de cette manière.

– J'ai besoin de repos donc vous avez quartier libre jusqu'au dîner. Je reviendrai ce soir pour vous informer de l'évolution des événements.

Personne ne s'interpose et je n'attends aucune réaction de leur part. Ce sont mes ordres et ils sont non-discutables. Je laisse derrière moi une bande de mousses perdues et en proie aux doutes. Une fois dans ma cabine, je dépose mon chapeau à l'entrée. Mon regard se perd sur les cartes qui occupent mon bureau. Aucune n'est aussi précise que la carte des 1001 contrées.

Je m'appreoche de mon bureau da'un pas lent. Aucune carte ne donnera de réponses sur la suite. Je suis prise au piège. D'un coup de bras, je balaie tout ce qu'il se trouve sur le bois. L'enrcier vole en premier et traverse la pièce. Les cartes se froissent et retombent comme les feuilles d'automne. C'est trop. La pression qui me fait perdre le contrôle. Mes nerfs craquent. Avec ce cruel manque de sommeil, je deviens terriblement irritable et tout semble me contrarier davantage. Si Nox avait été dans les parages, il n'aurait eu qu'à me lancer quelques piques sarcastiques pour me faire exploser pour de bon.

𝐋𝐄 𝐌𝐎𝐍𝐃𝐄 𝐄𝐓 𝐏𝐋𝐔𝐒 𝐄𝐍𝐂𝐎𝐑𝐄 [𝑒𝑛 𝑟𝑒́𝑒́𝑐𝑟𝑖𝑡𝑢𝑟𝑒]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant