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SAYEED
Je viens d'arriver au commissariat, on s'est tapé tout les bouchons là, j'me suis bien fais chier. J'ai pensé quelque secondes à un faux plan mais pas du tout, ils m'ont amené dans un commissariat sur Paris.
Ils m'ont fouillé, ils ont enlevé mes lacets puis ils m'ont amené dans un de leurs bureaux et on m'a démontée pour que je puisse m'asseoir. Quelques minutes après l'OPJ est venu et a commencé son interrogatoire en me posant dix milles questions, des questions aussi conne les unes que les autres.
- Je suis pas sur la défensive, je vous dit seulement que je n'ai rien à voir avec ce kidnapping. Vous pensez sérieusement que je serai resté ici à la vue de tous et que j'aurais continué ma vie comme si de rien n'était si ça avait été le cas ? Juste réfléchissez deux secondes, soyez pas stupide.
OPJ - Donc vous allez me faire croire que vous n'êtes au courant de rien ?
- Cette avis de disparition je ne l'ai jamais vu de ma vie, si je l'avais sû je l'aurais signalé directement.
Par contre ça c'est vrai, il y a des avis de disparition de Sumayah mais la vie que je les ai jamais vu ni à la télé ni rien. Mais ce que je retiens, c'est qu'elle a donc une famille et des proches qui cherchent auprès d'elle et je suis plutôt soulagée.
OPJ - Ça fais maintenant 5 mois que vous la fréquentez sans avoir qu'elle a vécu un kidnapping ?
- Comment je suis censé le savoir si elle me le dis pas ? J'suis pas devin.
OPJ - Il me regarde Très bien, on attendra d'avoir les réponses de la victime avant de prendre une décision. Placez le en cellule.
J'ai soupiré en me levant, on m'a amené dans une cellule puis ils sont repartis. J'ai trop la haine d'être là même si je sais qu'ils ont pas assez de preuves contre moi et ça sera aussi la parole de Sumayah contre la mienne, elle sera en accord avec mes dires donc je ne me fais pas de soucis sur ça.
Mais ça m'a fais chier de devoir la laissé alors qu'elle était en pleurs, ça m'a fait mal je vous l'avoue. J'ai même pas pû la prendre dans mes bras juste quelques secondes, je sais qu'elle est en train de s'imaginer plein de choses et ça m'fais chier de pas pouvoir la rassurer, je sais que Sanaa auras les bons mots pour mais j'ai quand même ce besoin de le faire moi même et je ne pourrais pas jusqu'à qu'on me relâche, ça me fout trop le seum.
J'vais devoir passer la nuit ici, avec leur vieux matelas et leurs vieilles nourriture là. Ça m'casse les couilles...
