Les Passions de Sarah - Tome V

Amour Perdu - 3

Nous poursuivîmes nos baisers passionnés jusqu'à la chambre que j'occupais autrefois. Quelque chose en moi ne voulait pas poursuivre dans ce qui était la chambre d'Isabela. Ça aurait été une insulte à notre relation. Nous sommes tombées sur le lit, l'une dans les bras de l'autre, n'interrompant nos baisers que pour reprendre nos souffles.

Très vite, nous étions totalement nues. J'ai allongée Claire sur le dos et j'ai commencé à lui embrasser son cou et à lui lécher, tout en poursuivant ma route vers le bas. Je n'avais négligé aucune partie de son corps, lui procurant du plaisir à chaque centimètre de son corps. Elle convulsait presque sous l'excitation et gémissait bruyamment. Bientôt, j'étais entre ses cuisses et je pouvais voir à quel point elle mouillait.

Forte maintenant d'une grande expérience, beaucoup grâce à Isabela, j'entroduis en elle deux doigts et je commençais à la lécher. Claire ne gémissait plus, elle criait carrément.

- Oh oui ma belle, hurlait-elle, tu le fais si bien, je t'adore, ne t'arrête pas je t'en prie.

Je poursuivis mes léchouilles tout en stimulant son vagin avec mes deux doigts. Moins de deux minutes plus tard, Claire explosait littéralement de plaisir.

- Oh mon Dieu, hurla-t-elle, Ohhh !!!!

Son corps se crispa violemment et elle se mordit la main pour étouffer ses cris. Je reviens au-dessus d'elle pour l'embrasser à nouveau, elle me rendit mon baiser avec ardeur et je sentis sa main qui caressait habilement mon intimité. Elle était plus douée que je ne l'aurais cru, je l'avais clairement sous-estimée pendant des années.

Elle me retourna pour me mettre sur le dos à mon tour et entreprit de faire la même chose, me doigtant, me léchant avec une grande adresse. Elle réussit également à me faire jouir presque aussi vite que je ne l'avais fait moi-même.

Elle revint à nouveau vers moi pour me prendre la joue d'une main et m'embrassa en me mordant les lèvres. J'avais cru penser quelques secondes auparavant que c'était fini. Les mois que j'avais passé avec Esra, qui s'effondrait dès qu'elle jouissait, m'avaient presque fait oublier que les rapports avec les femmes pouvaient durer plus longtemps que ça.

Ce soir-là, Claire et moi fîmes l'amour pendant plus d'une heure. A la fin, toutes les deux à bout de forces, nous nous sommes endormies enlacées.

Nous nous réveillâmes le lendemain vers huit heures du matin. C'était elle qui me réveilla en me caressant et en m'embrassant. Elle avait autant envie que la veille. L'alcool évacué et malgré une légère gueule de bois, je lui rendis son baiser avec autant de passion.

- Je dois boire Claire, dis-je en l'embrassant.

- Il y a de l'eau sur la table de nuit.

Elle se leva et me tendit la petite bouteille d'eau.

- Et je dois aussi aller aux toilettes, dis-je en la repoussant doucement.

Avec autant de vitesse que je le pouvais, je suis allée m'enfermer dans la salle de bains. Les souvenirs de la veille tourbillonnaient dans ma tête. A peine avais-je fini, j'ai ouvert la porte et Claire se jeta sur moi, redoublant baisers et caresses.

Il était clair que je n'allais pas pouvoir sortir de la chambre sans lui donner ce qu'elle attendait. Je l'ai repoussée vers le lit et nous avons repris les ébats de la veille pendant une longue demi-heure. Mon estomac criait famine mais je devais avouer que c'était si bon de coucher avec elle.

- Je vais préparer à manger, dit Claire joyeusement en s'éclipsant de la chambre.

Reprenant mes esprits. Je suis allée à nouveau à la salle de bain pour faire ma toilette ensuite je me suis habillée pour aller la rejoindre. Claire avait déjà tout préparé. Elle s'activait comme l'aurait fait la fée clochette et surtout... elle était encore toute nue.

« Foutue obsédée ».

- Je te sers ton café tout de suite ?

Je me suis assise.

- Claire, est-ce que tu as reçu le numéro d'Etienne ?

Je vis à son regard, qu'elle été contrariée et déçue. Elle prit son téléphone en main et deux secondes plus tard :

- Oui, le voilà, me dit-elle en me tendant son téléphone sans sourire.

Mon cœur se mit à battre fort.

- Merci Claire, tu es super, dis-je en copiant le numéro sur mon téléphone. Je te revaudrais ça.

Elle me servit du café et s'assit devant moi sans un mot.