Les Passions de Sarah - Tome V

Héraklion - 5

J'avais bien sûr tout raconté à Alex qui avait été très contrarié. Je tentai néanmoins de le rassurer.

- Il n'y a pas de mal mon chéri, je crois que son geste était calculé. Ses voisins semblaient absents et c'est peu fréquenté là où il vit. J'avais largement le temps de m'habiller tranquillement sans qu'on me découvre.

Alex soupira.

- Et peux-tu m'expliquer à quoi sert un geste pareil ?

- C'est érotique Alex, lui répondis-je, il faut avouer que c'est quelque part excitant alors...

Il se leva.

- Je ne te comprends pas par moments mais tant que tu es consentante...

Je me suis levée à mon tour pour le prendre dans mes bras.

- Tu n'as pas envie de baiser ta vilaine femme ?

Vassilis continua à m'envoyer des messages. Il avait très envie de me voir et il se montrait courtois dans ses messages. J'avais également envie de le voir mais j'ignorais si Alex allait me laisser faire une autre fois avant que nous ne rentrions à Istanbul.

Je sais que tu as adoré notre rencontre. Pourquoi tu te prives ? Viens me voir. Tu connais l'adresse.

Il est vrai que Vassilis était un excellent amant et j'avais encore envie de lui.

Je vais essayer, je ne peux rien te promettre. Il faut que mon mari me donne la permission.

Sa réponse était prévisible.

Tu n'as pas à lui dire où tu vas. Fais-lui croire que tu fais autre chose.

Vassilis, comme la plupart des hommes, croyait que la permission d'Alex était facultative. Il n'en était rien. A part l'incident avec Viny, pendant lequel Alex était totalement d'accord au début, je n'ai jamais caché la moindre liaison à Alex. La confiance de mon époux était beaucoup plus importante pour moi que n'importe quel amant. Je pouvais bien sûr pousser certaines limites, jouer un peu avec les règles mais en aucun cas lui mentir.

Vassilis semblait penser que ce n'était que de la « baise » et que rien n'allait arriver à mon couple. Il avait compris dès le départ qui j'étais et que tout ce que je pouvais être pour lui, il semblait satisfait de la situation. Pour moi aussi Vassilis était satisfaisant, autant sur le plan sexuel que sur le plan moral. Trouver un amant performant qui ne cherche pas à faire de moi sa copine ou sa femme était une chose assez rare. C'était une tranquillité dont j'avais besoin et qui me manquait généralement. Même Esra se croyait en couple avec moi.

Vassilis fut tout de même surpris de me voir apparaître devant sa porte quelques jours plus tard, le veille de mon retour en Turquie.

- Qu'est-ce que tu fais là ? Me demanda-t-il étonné.

- Je suis venue te voir. Ce n'est pas ce que tu voulais ?

Il me fit entrer et refermer la porte derrière lui.

- Nous rentrons demain, lui dis-je en déposant mon sac.

- Tu as fait comment pour convaincre ton mari ? Me demanda-t-il.

J'ai commencé à me déshabiller devant lui.

- Je n'ai pas eu à le convaincre, répondis-je.

Il me regardait, méfiant. Toute nue, je me suis avancée vers lui et j'ai commencé à ouvrir sa ceinture.

- Il ne sait pas que je suis ici.

Il sourit vicieusement.

- Tu es une sacrée salope.

- Une salope qui rentre demain et qui veut se faire baiser comme la dernière des putains avant ça. Nous avons une heure.

Il ne lui en fallu pas plus pour démarrer.

- Je vais te baiser comme il faut dans ce cas.

Vassilis, je le découvrais davantage ce jour-là, était un adepte de la fellation. Une chance pour lui, il était tombé sur moi qui était devenue une experte déjà à cette époque et qui aimait la pratique. Il passa près d'une demi-heure à me faire sucer sa queue, dans des positions aussi insolites que perverses.

A la fin, il me mit sur le dos sur le lit, la tête dans le vide et s'enfonça dans ma bouche dans cette position. De longs filets de bave coulaient des coins de ma bouche alors qu'il profitait vicieusement de ma bouche.

Il me retourna soudainement en levrette, il n'aimait apparemment que cette position. Après trente minutes de fellation, je n'avais qu'une hâte, c'était qu'il me baise et c'est qu'il fit pendant quinze minutes, en me brutalisant, tirer mes cheveux et claquant mes fesses. Vassilis savait bien me faire jouir malgré sa brutalité et sa perversion.

- J'espère que tu prends tes précautions car je ne vais pas me priver cette fois.

- Quoi ?

Il accéléra le mouvement et je sentais qu'il était sur le point de jouir. Je prenais évidemment mes précautions mais je voulais le laisser croire qu'il m'avait prise au dépourvu pour l'exciter davantage. Bientôt, il rugissait en envoyait plusieurs giclées de semence chaude dans mon intimité. J'étais tellement excitée que j'eus un orgasme au même moment.

Il se retira doucement de ma chatte, son côté sauvage le quittant petit à petit.

- Tu es vraiment une grosse salope.